Publié dans Politique

Trouble et insécurité - Mise en garde du ministère de la Justice

Publié le jeudi, 21 octobre 2021

Le Garde des Sceaux et ministre de la Justice annonce son intention de prendre des mesures strictes, face à la hausse du taux d'insécurité et devant certaines tentatives de fomenter des troubles sous différentes formes. Imbiki Herilaza a été ferme dans ses propos au cours d'une rencontre avec les gens des médias, hier dans ses bureaux à Faravohitra.

Devant la presse, le numéro Un de la Justice à Madagascar se devait de rappeler ainsi le nombre « trop élevé » de faits d'insécurité récemment enregistrés dans le pays. Pour lui, cette situation est « inacceptable ». L'ex-vice-président du Sénat met également en exergue un nombre élevé de « tentatives de fomenter des troubles dans le pays » ainsi que certains évènements malheureux relatifs à la destruction de patrimoines ou d'aires protégées tels que la forêt d'Ankarafantsika ou les Rova. Des faits que le ministre ne compte pas prendre à la légère. Imbiki Herilaza annonce ainsi son intention de prendre ses responsabilités, celles liées à son département ministériel, concernant tous ces faits.

Précisant le fond de sa pensée, le magistrat affirme que la vérité sur ces faits doit être mise au clair. Histoire notamment de savoir si ces faits sont imputables à la nature ou si ces faits sont criminels, ou encore de déterminer d'éventuels commanditaires derrière ces faits. Le ministère de la Justice annonce vouloir prendre des mesures contre les faits passés et futurs. Des consignes et des ordres allant dans ce sens ont ainsi été donnés aux Parquets de la Grande-île. Il se défend de préciser de quels faits de « trouble » il fait mention. Des enquêtes doivent être menées pour déceler le vrai du faux dans les affaires en question, résume-t-il. Les résultats de ces investigations seront rendus publics, affirme le ministre.

L'intérêt du pays est le plus important, à entendre les propos du ministre. Pour lui, « Les Malagasy ont besoin d'apaisement, de se focaliser sur les actions de développement, les actions sociales, et d'affronter un quotidien de plus en plus difficile », dit-il. Imbiki Herilaza affirme que sortir Madagascar de la pauvreté ne se fera pas du jour au lendemain, toutefois, les résultats des efforts entrepris par le pouvoir dirigé par le Président de la République et organisés par le Premier ministre et entrepris par les membres du gouvernement sont déjà palpables. Le ministre se porte garant du fait que l'Exécutif travaille d'arrache-pied pour permettre le développement du pays et offrir une sécurité sociale pour la population malagasy.

La rédaction

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 
Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff