Publié dans Politique

Recherché par la Police malagasy - Le Français Olivier Guyonnet, un récidiviste notoire !

Publié le vendredi, 05 novembre 2021

Madagascar refuge des brigands étrangers ? C'est la question qui se pose aujourd'hui quelques jours après la parution d'un avis de recherche lancé par la Police malagasy à l'endroit d'un Français dénommé Olivier Guyonnet. Cet individu avec un lourd passé passait allégrement son séjour à Madagascar depuis au moins cinq années, sans être inquiété avant qu'il ne refasse surface dans cette affaire de maltraitance et de séquestration d'enfants.

C'est d'ailleurs les motifs invoqués par la Police malagasy dans l'avis de recherche qu'elle a lancé en début de semaine. Selon une source, il a « emmené » avec lui un bébé de six mois qui heureusement a été finalement récupéré par ses proches. « Olivier Guyonnet aurait eu peut-être l'intention de vendre ce nourrisson », estime cette source.

Ce Français activement recherché et circulant certainement avec de faux papiers est très connu par la justice réunionnaise. Cette dernière l'a condamné à une année de prison ferme pour escroquerie en…2016. Une peine qu'Olivier Guyonnet n'a jamais effectuée dans la mesure où il s'est enfui à Madagascar, plus précisément à Diégo-Suarez. Là où il aurait été placé en détention pour une autre affaire et ce à la même époque de son procès à l'île de La Réunion. Bref, ce quinquagénaire français est ainsi un habitué de la prison tant en France, à l'île de La Réunion qu'à Madagascar. En 2016, lors de la perquisition à son domicile dans l'île sœur et dont il a « oublié » de payer les loyers, les enquêteurs ont retrouvé de faux tampons officiels malgaches, notamment de la Police judiciaire, de la PAF ainsi que des tampons du Service malgache des Impôts, affirme la presse réunionnaise.

Escroc, menteur, faussaire…des « statuts » revêtus par ce Français qui est loin d'être le seul brigand étranger réfugié à Madagascar. Un maire d'une ville roumaine condamné pour détournement de plusieurs millions d'euros s'est mué en investisseur dans le secteur hôtelier dans la partie Nord de Madagascar. Accueilli à bras ouvert par le Premier ministre de l'époque, Mahafaly Solonandrasana, et l'ex- ministre du Tourisme, Roland Ratsiraka, il a été finalement extradé de Madagascar l'année dernière suite à la demande de l'Interpol.

Pas plus tard que le mois dernier, un autre Français, suspecté du meurtre d'un opérateur économique en France, a été lui aussi extradé de la Grande île après avoir joué au chat et à la souris avec les autorités françaises et malagasy.

« Les personnes qui cachent des personnes recherchées sont considérées comme leurs conspirateurs et seront persécutées par la loi », prévient la Police malagasy dans l'avis de recherche d'Olivier Guyonnet. Avis aux amateurs…..

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

A bout portant

AutoDiff