Publié dans Politique

Démocratie à Madagascar - La menace de la désinformation plane

Publié le lundi, 08 novembre 2021

Infox, fake news, fausses nouvelles. Autant de termes qui s'apparentent à la désinformation  et qui inondent les réseaux sociaux. Le sujet est plus que d'actualité à Madagascar où les débats, souvent politiques, naissent sur ces supports en ligne. Une aubaine pour les auteurs de désinformation qui en profitent pour lancer quotidiennement des sujets à polémique à la véracité douteuse. Députés et sénateurs ont justement abordé le sujet au cours d'un séminaire autour du thème « la démocratie face à la désinformation », débuté hier et pour une durée de deux jours à l'Assemblée nationale de Tsimbazaza.

 

L'Unesco définit la désinformation comme étant l'ensemble des informations fausses et délibérément créées pour nuire à une personne, un groupe social, une organisation ou un pays. Un phénomène nuisible auquel les politiciens et autres personnalités malagasy s'identifient souvent comme des victimes. La première journée d'hier a été l'occasion de faire un état des lieux de la situation dans le pays et le constat est sans appel : la désinformation existe bel et bien à Madagascar.

Pour une éducation de la population aux médias

Malgré l'existence d'un cadre juridique, notamment la loi sur la cybercriminalité déjà en vigueur, les dérives sont difficiles à endiguer. Selon une experte et non moins intervenante à ce séminaire, il est parfois difficile de différencier les lanceurs d'alerte et les auteurs de désinformation. Pour le moment, aucun raffermissement du cadre juridique n'est envisagé par les parlementaires qui roulent pour une éducation de la population aux médias.  Une telle perspective vise à mettre à la disposition des citoyens les connaissances et les compétences nécessaires pour leur permettre d'utiliser avec discernement les médias et les informations qui y sont relayées. Des résolutions dans ce sens sont attendues à l'issue du séminaire qui sera clôturé ce jour.

Cette réunion organisée sous la houlette de la présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa en partenariat avec l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) reçoit la participation des experts nationaux et internationaux en matière de communication et d'information. L'objectif d'un tel séminaire est de garantir le droit de chaque citoyen à une information juste dans un souci de stabilité et d'ordre public.

La Rédaction

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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