Publié dans Politique

Hery Rasoamaromaka - « Marc Ravalomanana doit des excuses à la population »

Publié le lundi, 15 novembre 2021


Hery Rasoamaromaka, en conférence de presse, depuis son bureau à Ambohidahy, est sorti de son silence. Dans le franc-parler qui est le sien, le gouverneur de la Région Analamanga a fait part de son ressenti face à l’actualité du pays. Il est notamment revenu notamment sur les affaires politiques dans le pays et principalement la récente rencontre des membres de l’Opposition. Le secrétaire national du TGV a insisté durant sa rencontre avec la presse sur la nécessité d’un changement de la pratique politique à Madagascar.
Et lui de dénoncer ainsi un rapprochement motivé uniquement par la haine envers le pouvoir actuel, par la volonté de créer des troubles dans le pays, et celle de mettre en place un Gouvernement de consensus en vue d’un partage de sièges. Il réagit particulièrement à la scène de la « réconciliation » entre l’ancien Président Marc Ravalomanana et l’actuel député Roland Ratsiraka. En ce qui concerne le premier, Hery Rasoamaromaka estime que celui-ci doit d’abord des excuses à la population pour « tout le mal fait dans le pays, pour la création de Magro, la destruction des sociétés adverses, l’emprisonnement de diverses personnes ».
Alliance par intérêt
Le gouverneur de la Région Analamanga dénonce par ailleurs l’attitude de l’ex-Chef d’Etat de fuir ses responsabilités. Hery Rasoamaromaka déplore l’attitude du parlementaire, soutenant que, certes, Roland Ratsiraka peut « pardonner » mais il n’a pas le droit d’ « oublier » toutes les atrocités infligées à sa famille par Marc Ravalomanana par intérêt personnel. En effet, pour Hery Rasoamaromaka, ce rapprochement est motivé par un intérêt commun, celui de la recherche du pouvoir.
Parlant toujours de la rencontre de l’Opposition de samedi dernier, le numéro un du gouvernorat d’Analamanga a également tenu à mettre les barres sur les « t », par rapport aux critiques sur la formation de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Les membres de ces institutions ont été élus et non nommés par le Président de la République, rappelle Hery Rasoamaromaka. « Chacun peut parler de ce qui ne va pas. Toutefois, je ne pense pas qu’il est recevable de remettre en cause des institutions mises en place par la loi », affirme-t-il. Pour lui, par ailleurs, l’Opposition est en train de faire marche arrière, en allusion au thème de la rencontre de samedi « Madagascar fait marche arrière ». En effet, il estime que les membres de l’Opposition ne font que déverser leur haine envers le pouvoir et oublient les critiques constructives.
La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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