Publié dans Politique

Energie - Sahofika démarre enfin

Publié le lundi, 15 novembre 2021


Dans les startings-blocks. La signature du document synthétisant les principaux termes du contrat de construction de la future Centrale hydroélectrique de Sahofika a été effectuée, hier, par les parties prenantes du projet au Palais d’Etat d’Iavoloha. Ainsi, une demi-douzaine d’années après les premiers appels d’offres, le Gouvernement, à travers le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, est enfin arrivé à s’entendre avec le consortium français, NEHO, qui a été retenu dans le cadre d’un appel d’offres par les autorités malagasy pour l’étude, le financement, la construction, l’exploitation et l’entretien de cette future Centrale de Sahofika pour une durée de concession réduite à un quart de siècle, si auparavant les accords cadre stipulaient un contrat de 35ans. Consortium, composé des sociétés Eiffage, Themis, Eranove et HIER, qui a finalement accepté de réduire le coût du kilowattheure prévu dans les précédents accords tout en intégrant l’Etat à hauteur d’un cinquième du capital du projet. « L’accord trouvé entre l’Etat et le consortium permet d’asseoir une réelle souveraineté de l’Etat sur tout ce qui est gestion du domaine énergétique », s’enthousiasme Andry Rajoelina, Président de la République. Prévu réduire les coûts de carburant en trois ans pour la JIRAMA, à hauteur de cinq cent millions de dollars, Sahofika est un projet titanesque, difficilement réalisable pour l’Etat malagasy d’où le recours au partenariat public-privé. Le site est situé sur la rivière Onive, à une centaine de kilomètres au sud de la Capitale Antananarivo. La future Centrale produira plus de 1 500 gigawattheures par an. Soit la consommation annuelle moyenne de 2 millions de foyers. Et ce avec une puissance installée d’environ 200 mégawatts.
Equilibre économique
La configuration du site et le génie civil retenu permettent d’équiper la Centrale avec une puissance de 300 mégawatts dès que les besoins en énergie du pays le nécessiteront. Par ailleurs, le projet inclut également les lignes d’évacuation de l’énergie, le site de relocalisation et l’ensemble des infrastructures nécessaires à sa construction ou à son exploitation à l’instar des routes d’accès, lignes de services, camps temporaires et bâtiments définitifs, zones d’emprunt et de déblais. « La Centrale va non seulement augmenter la production d’électricité à Madagascar pour accompagner la croissance économique et le développement social, mais contribuera aussi de façon significative à l’équilibre économique et financier du secteur de l’électricité, avec une énergie compétitive et durable. Avec le projet de Sahofika, la part d’énergie verte dans le mix énergétique de Madagascar sera à terme prépondérante », explique le représentant du consortium. Ce projet marque donc une étape importante pour résoudre le défi énergétique de Madagascar. Il va permettre d’accroître sensiblement la capacité de production d’électricité interconnectée du pays, actuellement estimée à 400 MW installés pour 270 MW effectivement disponibles. « Le projet permettra également de résorber le déficit chronique sur le réseau interconnecté d’Antananarivo et de répondre à la croissance de la demande pour tout le pays qui est estimée entre 2300 et 3300 GWh par an à l’horizon 2030, selon les données d’une étude financée par la Banque mondiale.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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