Publié dans Politique

Restrictions mondiales liées à la Covid-19 - L’assistante d’Antonio Guterres annule sa mission à Madagascar

Publié le lundi, 29 novembre 2021



Prévue débarquer à Madagascar, hier, pour une visite de 6 jours (c’est-à-dire le 04 décembre), Diene Keita, directrice Exécutive adjointe de l’UNFPA et assistante du Secrétaire général des Nations unies, a annulé sa visite. D’après les explications officielles du Fonds des Nations unies pour la Population, cette annulation serait liée aux mesures sanitaires en vigueur liées à la pandémie de Covid-19 au niveau mondial. « C'est avec beaucoup de regret et de peine que nous vous annonçons l'annulation de la mission de notre directrice Exécutive adjointe à Madagascar en raison des restrictions sanitaires dues à la Covid-19 sur le plan mondial », précise un communiqué de l’UNFPA. Outre les évènements liés aux « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence basée sur le genre », cette émissaire onusienne devait clôturer sa visite par un déplacement dans le Sud de Madagascar, sûrement pour s’enquérir de la situation de sècheresse et d’insécurité alimentaire qui frappe la population dans cette partie du pays. Une situation qui intéresse au plus haut point les Nations unies. A preuve, le dernier « flash appeal » lancé à l’attention des pays du monde en vue de mobiliser plus de fonds pour le Grand Sud.
A priori, l’annulation de la mission a été faite au dernier moment et ce à cause du contexte sanitaire qui prévaut dans le monde. La découverte d'un nouveau variant Covid nommé Omicron, en Afrique du Sud, a provoqué une véritable marée de restrictions chez de nombreux pays. Nombreux sont les Etats et Gouvernements en Europe, en Asie ou en Afrique qui ont interdit les vols en provenance d'Afrique australe incluant Madagascar. Il en est de même pour les Etats – Unis qui abritent le siège des Nations unies à New York, et qui ont appliqué des restrictions identiques.
Sandra R.

Fil infos

  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA
  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

A bout portant

AutoDiff