Publié dans Politique

La Vérité de la semaine

Publié le vendredi, 03 décembre 2021

Donneur de leçon à l’aveuglette
Le FFKM, réuni en conclave à Ambohipo, interpelle le pouvoir en place en le sommant d’organiser une élection « libre et transparente » en 2023, année de l’échéance présidentielle. De qui se moque-t-on ! Les prélats voudraient-ils moraliser les premiers responsables des dernières élections (2018, 2019, 2020) à savoir la Primature, la HCC et la CENI ? Insinueraient-ils que ces scrutins ont été contestés ou contestables  à tel point qu’ils voudraient blâmer lesdits responsables ? Négatif, tout s’est déroulé selon la règle de l’art. Certes, il y avait quelques points à améliorer mais ce furent des scrutins libres et transparents. Ce qu’on aimerait entendre de la part des « Raiamandreny », qu’ils encouragent les responsables à  continuer ainsi.
L’inévitable fossile !
Le vrai débat qui s’impose pour Madagasikara, en ces temps où l’on ne jure que sur les énergies renouvelables, consiste à élucider la question « la Grande île pourra-t-elle se passer définitivement, du moins pour le moment, de l’énergie fossile ? » Une question pertinente dans la mesure où la Grande île regorge suffisamment de réserves  d’énergies fossiles capables de booster la relance économique. Andry Ramaroson, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, va droit au but et déclare que Madagasikara, en l’état actuel de son développement, sollicite encore le service des énergies fossiles.
Vol ou non ?
La sommation de la Banque mondiale à l’adresse de l’Etat (JIRAMA) à rembourser 1.752 millions de dollars alerte l’opinion. Entre 2018-2019, la JIRAMA effectuait des dépenses jugées inéligibles par la Banque. Il faut nécessairement rembourser ! Au final, il ne s’agissait pas d’un crime et détournements mais d’une affectation non autorisée vers d’autres chapitres. En tout cas, vol ou non la JIRAMA doit donner suffisamment d’éclaircissements sur cette affaire qui ternit l’image du pays sur le plan international.
Prestation tant attendue.
Finalement, la prestation de serment des neuf nouveaux membres de la CENI a eu lieu ce mercredi 1er décembre. C’est l’évènement-clou de la semaine. La nouvelle instance d’Alarobia chargée d’organiser les élections à Madagasikara devient ainsi opérationnelle. A la limite du chronogramme pour l’échéance de 2023, les nouveaux commissaires électoraux doivent commencer illico à se pencher sur le renouvellement de la Liste- mère. Rendez-vous donné pour 2023 !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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