Publié dans Politique

Fermeture des frontières - Des Malagasy de l’île Maurice et du Koweït demandent des vols de rapatriement

Publié le mardi, 07 décembre 2021


La fermeture des frontières de Madagascar pour certains pays a pris de court des compatriotes restés à l’étranger. La plupart d’entre eux ont projeté de rentrer au pays pour y passer  les fêtes de fin d’année auprès de la famille ou pour un retour définitif pour cause de la fin du contrat de travail. Des motifs impérieux qui sont tous valables mais la recrudescence des cas de Covid- 19, notamment le variant Delta et l’Omicron, a changé la donne obligeant l’Etat malagasy afin de protéger les 25 millions de population à fermer de nouveau les frontières à travers l’arrêt des liaisons aériennes.
Cette décision louable et courageuse a fait tout de même des victimes à l’instar des Malagasy résidents à l’île Maurice, surtout les travailleurs, qui ont déjà programmé leur retour dans le courant du mois de décembre. Mais la suspension des liaisons aériennes depuis le 27 novembre dernier les a mis dans l’expectative. « Notre contrat de travail s’est achevé à la fin du mois de novembre, ce qui rendait impossible un départ avant cette date. Bien que nous  ayons  déjà réservé un billet de retour à Madagascar pour le début du mois de décembre, nous sommes bloqués ici faute de vols réguliers entre les deux pays », plaide un travailleur malagasy à l’île Maurice. D’après lui, ils sont plusieurs dans cette situation d’où leur appel aux autorités malagasy d’organiser des vols de rapatriement à leur endroit.
Même son de cloche  venant de Koweït. Mais là, c’est encore plus grave dans la mesure où plus d’une centaine, 107 plus exactement, de femmes sans travail, en fin de contrat également, se trouvent dans une situation peu enviée. Les autorités koweitiennes  s’apprêtent à les expulser faute de ressources financières d’un côté et de titre de séjour de l’autre. Des sources avancent que la monarchie du Koweït se dit prête pour prendre en charge le rapatriement de ces femmes après « des bons et loyaux services » auprès de ses sujets. L’Etat malagasy aurait demandé de temps afin de se préparer à l’accueil de ces « immigrantes ».
Que ce soit pour les Malagasy de l’île Maurice ou du Koweït, ils s’engagent  à respecter les protocoles sanitaires en vigueur à Madagascar dont entre autres le test PCR à l’arrivée ainsi que la période de confinement.
La balle est désormais dans le camp de l’Etat malagasy qui, selon des informations, prendrait une décision dans les heures ou jours à venir, du moins pour les cas des femmes du Koweït.  Cela n’empêche pas les Malagasy de l’île Maurice de tourner leur regard vers le Palais d’Iavoloha où se tiendra dans la journée le Conseil des ministres hebdomadaire.
La rédaction

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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