Publié dans Politique

Sanctions contre les coupables de corruption - Le BIANCO requiert la dégradation civique 

Publié le dimanche, 12 décembre 2021

« Votre droit, votre défi : dites non à la corruption ». Ce fut sous ce thème universel que Madagascar a célébré la journée internationale de lutte contre la corruption le 9 décembre. Un thème que le directeur général du BIANCO, Laza Andrianirina, n’a pas manqué de mettre en avant dans un discours pour l’occasion. Il a particulièrement insisté sur l’éducation de la jeune génération à laquelle son organe s’attèle pour cultiver le refus de la corruption et qui s’inscrit dans le processus de prévention. Sur cette lancée, il souligne les dispositifs en place pour éradiquer le népotisme et l’inégalité dans le recrutement des agents publics, à cela s’ajoute la digitalisation de l’administration. 

Le secteur privé n’est pas en reste. « Le même souci de préserver le secteur privé des dangers de la concurrence déloyale et de la corruption conduit actuellement à la mise en place et à l’opérationnalisation en son sein du système de management anti-corruption », souligne le numéro un d’Ambohibao qui fait aussi allusion aux sanctions sévères appliquées contre les coupables. Il plaide ainsi pour l’adoption de la procédure de flagrance dans la perspective d’une sanction infaillible, ainsi que le recours inédit au prononcé de la dégradation civique (privation des droits civiques) à titre de peine principale, hormis les sanctions afflictives habituelles.

Responsabilisation de la jeune génération

La ville de Fianarantsoa a accueilli la série d’évènements destinés à marquer la journée internationale de lutte contre la corruption cette année. Une célébration conjointe sous le patronage du ministre de la Justice et à laquelle ont participé toutes les entités concernées du système anti – corruption comme le CSI (Conseil pour la sauvegarde de l’intégrité), le BIANCO (Bureau indépendant anti – corruption), le SAMIFIN (Service de renseignement financier) et le PAC (Pôle anti – corruption).

Le refus de la corruption a été le message clé véhiculé dans chacun des évènements organisés à cette occasion. Une conférence-débat axée sur le thème « Effectivité du recouvrement des avoirs illicites, garant de l’Etat de droit » a également été organisée. Pour la première fois, le réseau d’honnêteté et d’intégrité a marqué la journée qui lui est dédiée. Une occasion de responsabiliser les jeunes dans la lutte contre la corruption. 

Sandra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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