Le secteur privé n’est pas en reste. « Le même souci de préserver le secteur privé des dangers de la concurrence déloyale et de la corruption conduit actuellement à la mise en place et à l’opérationnalisation en son sein du système de management anti-corruption », souligne le numéro un d’Ambohibao qui fait aussi allusion aux sanctions sévères appliquées contre les coupables. Il plaide ainsi pour l’adoption de la procédure de flagrance dans la perspective d’une sanction infaillible, ainsi que le recours inédit au prononcé de la dégradation civique (privation des droits civiques) à titre de peine principale, hormis les sanctions afflictives habituelles.
Responsabilisation de la jeune génération
La ville de Fianarantsoa a accueilli la série d’évènements destinés à marquer la journée internationale de lutte contre la corruption cette année. Une célébration conjointe sous le patronage du ministre de la Justice et à laquelle ont participé toutes les entités concernées du système anti – corruption comme le CSI (Conseil pour la sauvegarde de l’intégrité), le BIANCO (Bureau indépendant anti – corruption), le SAMIFIN (Service de renseignement financier) et le PAC (Pôle anti – corruption).
Le refus de la corruption a été le message clé véhiculé dans chacun des évènements organisés à cette occasion. Une conférence-débat axée sur le thème « Effectivité du recouvrement des avoirs illicites, garant de l’Etat de droit » a également été organisée. Pour la première fois, le réseau d’honnêteté et d’intégrité a marqué la journée qui lui est dédiée. Une occasion de responsabiliser les jeunes dans la lutte contre la corruption.
Sandra R.