Publié dans Politique

Transport par câble à Antananarivo - Début des travaux dans trois mois

Publié le vendredi, 17 décembre 2021


«Les problèmes d’embouteillages des dernières années dans la ville d’Antananarivo ne seront bientôt que de l’histoire ancienne», a annoncé Gérard Andriamanohisoa, secrétaire général en charge  des Nouvelles villes et de l’Habitat, hier, au Louvre Antaninarenina, en marge de la signature du contrat des travaux sur le projet transport par câble à Antananarivo entre l’État malagasy et le maître d’ouvrage ainsi que le groupe POMA-Colas. Cette signature est une étape importante. Elle marque le début officiel du projet de transport par câble pour la Capitale. Un projet d’envergure visant à désengorger la grande ville mais surtout à améliorer le quotidien des habitants. Un projet qui tient particulièrement à cœur le Président de la République, Andry Rajoelina. Les parties prenantes finalisent ainsi les derniers détails pour que les travaux de construction puissent démarrer rapidement. « Suivant notre planning, les travaux devront débuter dans deux ou trois mois tout au plus. A noter que nous suivons toutes les démarches comme il faut. L’évaluation de l’étude d’impact environnemental et social, par exemple, a déjà commencé. Et nous sommes actuellement en train d’organiser toute la partie financière. En tout cas, les travaux devront durer 18 mois. La ligne orange serait alors opérationnelle dès le mois de juin 2023, avant les Jeux des îles de l’océan Indien », se réjouit le responsable.
Fort impact
Huit kilomètres de voies libérées, plus de 2 000 véhicules en moins circulant sur les étroites routes de la grande ville, un gain de temps considérable… Que des exemples d’avantages que ce projet apportera aux habitants de la ville et de ses environs. «Les habitants d’Antananarivo tournent aujourd’hui autour de 3 millions de personnes. Tous les jours, sur ces chiffres, près de deux millions circulent dans les rues de la Capitale. Il ne faut donc pas s’étonner de tous ces embouteillages monstres actuellement. Nous avons déjà déployé des solutions avec la construction des différentes rocades. Mais cela est loin d’impacter les embouteillages en centre-ville. Le transport par câble est ainsi la solution pour alléger les bouchons dans des quartiers comme Analakely », détaille Gérard Andriamanohisoa. Ce moyen de transport sera ensuite complété par le projet de train urbain pour maximiser les impacts.
Pour la partie source d’énergie, les parties prenantes du projet tiennent à rassurer les futurs usagers qu’il n’y a aucun risque. « Le transport par câble consommera en tout 2MW d’électricité. Une énergie fournie par la JIRAMA. Mais par prévention aux possibles coupures de courant, chaque gare sera équipée d’un groupe de secours», note le secrétaire d’Etat. Dans tous les cas, ce projet ne vise pas à concurrencer les moyens de transport déjà en place. Mais les autorités ont déjà lancé une étude concernant la gestion de ce futur moyen de transport.    
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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