Publié dans Politique

Conjoncture - Le FMI insiste sur le volet social et les infrastructures 

Publié le lundi, 17 janvier 2022

Message d’interpellation. Arrivé au terme de sa mission à Madagascar, l’actuel représentant résident du Fonds monétaire international (FMI), Marc Gérard, a fait ses adieux au cours d’une audience avec le Président Andry Rajoelina, hier, au palais d’Etat d’Iavoloha. A l’issue de 3 années de service passées dans la Grande île, il a, d’emblée, fait part de sa reconnaissance vis-à-vis du peuple malagasy et du Président pour l’hospitalité dont il a bénéficié pendant sa mission. Il n’a pas manqué d’adresser un petit message d’interpellation au Chef de l’Etat malagasy. En marge de la rencontre – qui fut aussi une occasion de mise au point sur l’état de la collaboration entre Madagascar et le FMI – le représentant résident sortant de cette institution financière a évoqué les grands points de leurs discussions.

Il a notamment rappelé l’ « aide financière considérable » accordée à la Grande île pour faire face à la crise sanitaire, sociale et économique actuelle. Par conséquent, l’institution met un point d’honneur au respect de la transparence budgétaire dans l’utilisation de ces divers fonds. Parlant de bilan, il estime que l’institution a obtenu de « bons résultats à Madagascar » malgré le contexte de crise sanitaire. « Des avancées ont été faites en 2019 qui étaient importantes mais évidemment le pays a été touché par une crise historique en 2020 et nous sommes encore à l’heure actuelle en train de juger de la qualité de la réponse économique qui a été apportée », confie l’ex – numéro un du FMI à Madagascar. En revanche, le représentant du FMI fait part de certaines « préoccupations » liées notamment aux conditions sociales de la population, et surtout les jeunes.

Une attention particulière à l’éducation

 « La population malagasy est très jeune. Il faut prendre soin de l’avenir de ces jeunes à travers le système d’éducation. Il faut renforcer les dépenses d’éducation. Il faut renforcer les dépenses de santé. Ça c’est le futur de Madagascar ce sont ses habitants. Il faut absolument en prendre soin », a – t – il déclaré. Le FMI insiste également sur la mise en place des infrastructures, en particulier les infrastructures de base liées à l’eau et l’assainissement, ou encore celles relatives à la réforme du secteur énergétique, et enfin les infrastructures routières. Durant son discours à la Nation, dans la nuit du 31 décembre dernier, le Chef de l’Etat avait déjà reconnu que des efforts restent à faire dans le volet social tout en faisant part des grandes perspectives du régime dans ce sens, comme la mise en place d’un grand pipeline dans le Sud ou encore la construction d’une autoroute reliant Antananarivo et Toamasina, entre autres.

Le FMI assure que la collaboration avec la Grande île va se poursuivre et que l’institution restera aux côtés de Madagascar. La nomination d’un nouveau représentant du FMI sera prévue incessamment. Il aura en charge la continuité de l’exécution du programme signé avec l’Etat malagasy, en mars 2021, qui s’insère dans le processus d’appui au développement économique et social du pays.

Sandra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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