Publié dans Politique

La Vérité de la semaine

Publié le vendredi, 11 février 2022

La lutte continue !
Les deux présidents des deux Assemblées parlementaires, Christine Razanamahasoa et Herimanana Razafimahefa, ont présidé en lieu et place du Chef de l’Etat Rajoelina, retenu ailleurs, la cérémonie de commémoration de la journée du 7 février en hommage aux milliers de compagnons de lutte abattus ce jour de la tuerie. Ils ont tenu à rappeler que « quoiqu’il arrive et quoiqu’il advienne, la lutte continue » !
L’Hécatombe !
Batsirai tue et ravage. Le puissant cyclone tropical a touché la terre ferme le samedi au soir. Des rafales de vent de plus de 165 km/h frappent en premier lieu Mananjary, Nosy-Varika et Manakara. Le bilan des morts et des dégâts s’alourdit. Les chiffres varient d’une source à l’autre. Le BNGRC, la voix officielle autorisée communique en date du mardi 8 février : 29 morts et 91 000 sinistrés. Selon certaines sources qui demandent à être avérées : 101 morts surtout dans le District de Ikongo. Si l’information arrive à être vérifiée, c’est l’hécatombe !
La communauté internationale se mobilise
En tête de peloton, les Nations unies, Issa Sanogo le représentant permanent du Système des Nations unies (PNUD) à Madagasikara conduit la délégation onusienne pour constater de visu les effets pervers du passage du cyclone Batsirai dans la Grande île. L’ONU priorise, entre tout, la remise en état des écoles et de l’eau potable. Deux urgences auxquelles le pays ne badine pas non plus ! D’autres nations amies ont emboîté le pas. Madagasikara doit reconnaître qu’il n’a pas été ignoré !
Le couple présidentiel, au four et au moulin !
Depuis lundi 7 février jusqu’en fin de semaine, le Chef de l’Etat Rajoelina et son épouse Mialy ont fait le tour des localités durement touchées par Batsirai dont en première ligne Mananjary, détruite à presque 100 % et ensuite Nosy-Varika et Manakara, afin de s’enquérir de la situation notamment pour apporter des aides d’urgence et surtout pour réconforter les familles endeuillées et les concitoyens sinistrés. Les Régions de Matsiatra Ambony et bien d’autres n’ont pas été oubliées. Le couple présidentiel démarre sur place la reconstruction du pays.
Redevabilité oblige !
Le Président de la République déplore le comportement désinvolte de certains ministres qui sont visiblement introuvables sur le front. De l’indifférence ou de la désertion ? En tout cas, nombre d’entre eux, censés être présents respectivement dans chaque Région en tant que ministre-coach, ils ont préféré se calfeutrer entre les quatre murs de leurs bureaux. Ordre leur a été donc donné qu’ils descendent sur terrain auprès des populations en détresse. Redevabilité oblige !
Un enfant de 3 ans enlevé
Un garçon indopakistanais de 3 ans a été enlevé mardi du côté d’Ambodivonkely. L’alerte lancée dès les heures qui suivent l’enlèvement,  les recherches effectuées par les Forces de l’ordre et l’arrestation d’un suspect ont permis de retrouver l’enfant le lendemain. La forte pression sur eux aurait obligé les ravisseurs de libérer l’otage qui errait seul du côté d’Ambatobe en fin d’après-midi, mercredi  dernier, et remis ensuite à la Police. Un dénouement heureux tant pour la famille que pour l’enfant.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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