Cette réunion tenue par visioconférence a été axée sur le thème : « Mobiliser l'innovation et la finance pour garantir une relance porteuse d'inclusion et de résilience climatique ». Un thème qui s'aligne avec les engagements pris par l'État malagasy à œuvrer pour la transformation du monde rural. Faut - il rappeler que dans son « Velirano » n°9, le Président vise l'autosuffisance alimentaire en misant sur plusieurs actions dont l'augmentation de la production rizicole et le soutien aux agriculteurs entres autres.
« Afin d'atteindre l'objectif de l'autosuffisance alimentaire, l'État malagasy, pour sa part, met à disposition des semences agricoles et des races d'élevage améliorées, forme et accompagne les agriculteurs et garantie la sécurisation foncière de toutes exploitations servant cette ambition », déclare le Président lors de sa prise de parole. Il a fait part des projets gouvernementaux financés par le FIDA qui ont permis à l'Etat malagasy d'investir sur plus de 42.000 ha d'infrastructures productives.
Les menaces du changement climatique
Le Chef de l'Etat malagasy a interpellé les parties prenantes à cette 45ème session sur les menaces qui pèsent sur le secteur agricole à cause du changement climatique. Parlant de la situation des pays de l'océan Indien qui sont directement exposés aux cataclysmes naturels, il a rappelé le passage de la tempête tropicale Ana et du cyclone intense Batsirai, un des cyclones les plus violents de ces dix dernières années. Des cyclones qui ont engendré de dégâts importants sur le plan humain et matériel mais aussi au niveau des cultures et des zones d'élevage.
« Travailler pour l'adaptation des sociétés rurales aux risques climatiques est l'une des clés pour relever notre défi de développement », souligne le Chef de l'Etat. Pour terminer son discours, le Président Andry Rajoelina a lancé un appel à tous ses homologues, Chefs d'État africains ainsi que tous les partenaires du développement à se mobiliser en vue d'élaborer conjointement un plan continental de développement agricole et d'émergence du monde rural africain. Un plan qui pourrait s'adapter à chaque pays, et se décliner dans chaque région. « Mutualisons nos forces, nos potentiels et nos savoir-faire afin que nos pays atteignent l'autosuffisance alimentaire et que nos jeunes aient de l'emploi », conclut - il.
La Rédaction