Publié dans Politique

45ème Conseil des gouverneurs du FIDA - Le Président expose ses arguments en faveur du secteur agricole 

Publié le mercredi, 16 février 2022

Pour la mise en place des plans d'action plus innovants et pragmatiques propices à la croissance de la production agricole. Tel est l'un des messages clés véhiculés par le Président Andry Rajoelina lors de son intervention au cours de la 45ème session du Conseil des gouverneurs du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), hier. Le Conseil des gouverneurs, principal organe de décision du FIDA, comprend tous les États membres du FIDA et se réunit chaque année.

Cette réunion tenue par visioconférence a été axée sur le thème : « Mobiliser l'innovation et la finance pour garantir une relance porteuse d'inclusion et de résilience climatique ». Un thème qui s'aligne avec les engagements pris par l'État malagasy à œuvrer pour la transformation du monde rural. Faut - il rappeler que dans son « Velirano » n°9, le Président vise l'autosuffisance alimentaire en misant sur plusieurs actions dont l'augmentation de la production rizicole et le soutien aux agriculteurs entres autres.

 « Afin d'atteindre l'objectif de l'autosuffisance alimentaire, l'État malagasy, pour sa part, met à disposition des semences agricoles et des races d'élevage améliorées, forme et accompagne les agriculteurs et garantie la sécurisation foncière de toutes exploitations servant cette ambition », déclare le Président lors de sa prise de parole. Il a fait part des projets gouvernementaux financés par le FIDA qui ont permis à l'Etat malagasy d'investir sur plus de 42.000 ha d'infrastructures productives.

Les menaces du changement climatique 

 Le Chef de l'Etat malagasy a interpellé les parties prenantes à cette 45ème session sur les menaces qui pèsent sur le secteur agricole à cause du changement climatique. Parlant de la situation des pays de l'océan Indien qui sont directement exposés aux cataclysmes naturels, il a rappelé le passage de la tempête tropicale Ana et du cyclone intense Batsirai, un des cyclones les plus violents de ces dix dernières années. Des cyclones qui ont engendré de dégâts importants sur le plan humain et matériel mais aussi au niveau des cultures et des zones d'élevage. 

« Travailler pour l'adaptation des sociétés rurales aux risques climatiques est l'une des clés pour relever notre défi de développement », souligne le Chef de l'Etat. Pour terminer son discours, le Président Andry Rajoelina a lancé un appel à tous ses homologues, Chefs d'État africains ainsi que tous les partenaires du développement à se mobiliser en vue d'élaborer conjointement un plan continental de développement agricole et d'émergence du monde rural africain. Un plan qui pourrait s'adapter à chaque pays, et se décliner dans chaque région. « Mutualisons nos forces, nos potentiels et nos savoir-faire afin que nos pays atteignent l'autosuffisance alimentaire et que nos jeunes aient de l'emploi », conclut - il.

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !
  • Inaugurations - Un boulevard et un gymnase flambant neufs pour le Grand Port
  • Actu-brèves
  • Elimination des Barea - Le football malagasy touche le fond !
  • Actu-brèves
  • Autoroute Tana-Toamasina - Le premier tronçon de 80 km utilisable dès l’année prochaine
  • Résolution des délestages - Les équipements pour les parcs solaires arrivés à Tana

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Haro sur la traite des personnes !
    A l’aube du XXIème siècle, le monde traine encore ses vieilles casseroles, ses viles pratiques héritées des ancêtres depuis la nuit des temps. La traite, l’esclavage et d’autres habitudes qui dataient de l’antiquité persistent de nos jours d’une manière ou d’une autre. En fait, ils se modernisent de telle sorte que l’esprit de l’homme moderne ne soit pas offusqué tout au moins tolère. Certains pays dont Madagasikara s’enlisent dans des pratiques sociétales déshonorantes, humiliantes et contre-productives. La Grande île n’a pas réussi jusque-là à se débarrasser de ces viles conditions de traitements vis-à-vis des femmes. La traite des personnes existe toujours malgré les déclarations d’intention, les bonnes initiatives etles engagements pris en faveur des descendantes d’Eve. Malheureusement, le mal persiste ! Soulignons que l’usage des termes « traite des personnes » est un mode moderne de dire la chose et ne pas évoquer la réalité exacte à savoir « l’esclavage …

A bout portant

AutoDiff