En effet, Rocco fut arrêté, du moins dans un premier moment, pour faux et usage de faux le 5 février dernier à Mahajanga. Car, en apprenant que les autorités le recherchent, il a fui la Capitale pour rejoindre clandestinement la cité des fleurs, et après que la Gendarmerie l’eut recherché activement, mais aussi au prix d’une course poursuite à travers les rues de cette dernière ville du nord-ouest. Le fugitif qui était au volant de sa voiture avait les gendarmes à ses trousses. Finalement, ses poursuivants ont réussi à le coincer, et il a dû préférer se rendre, cette fois-ci, plutôt docilement. C’était dans ces circonstances que les enquêteurs ont fait une autre découverte sur le quidam.
Car lors de son arrestation, les enquêteurs de la section des recherches criminelles de la Gendarmerie nationale de Mahajanga ont trouvé sur lui 3,70 grammes de cocaïne ainsi qu’un pistolet automatique garni de 8 cartouches de fusil 22 long rifle. Ce qui a naturellement aggravé son cas, les autorités majungaises faisant de la lutte contre l’usage de la drogue son cheval de bataille.
Pour revenir dans la genèse de cette affaire, Rocco a eu maille à partir avec une tierce personne, qui l’a poursuivi pour faux et usage de faux à l’époque. L’affaire fut portée devant le Tribunal au cours de laquelle l’accusé a eu finalement gain de cause. Mais il ne s’attendait guère à ce que son adversaire juridique a fait appel à cette décision de la Justice. Ce qui a fait ressurgir l’affaire, mettant de nouveau ainsi Rocco dans le collimateur des autorités, plus récemment encore. Ce qui fait qu’il a dû se présenter encore à la Gendarmerie, qui l’avait convoqué. Mais loin de se montrer docile, il a simplement fait la sourde oreille à cette convocation. Ce qui lui a valu cet avis de recherche, et finalement son arrestation puis sa mise en détention récente à Mahajanga.
F.R.