Le Président Andry Rajoelina a, d'ailleurs, profité de l'occasion pour réitérer son plaidoyer en vue de l'application des accords et résolutions prises à l'issue de la COP21 et la COP26 portant sur les effets du changement climatique. Dans lesdits accords, les pays européens responsables de l'émission de gaz à effet de serre, néfaste à la couche d'ozone, se sont engagés à aider les pays victimes de ce cycle infernal.
Des effets irréversibles
Le Président a ainsi défendu les intérêts de Madagascar mais également ceux des pays africains qui subissent de plein fouet les effets du changement climatique qui sont malheureusement irréversibles. Les résolutions des COP21 et COP26 portent notamment sur la mise en place d'un fonds vert pour le climat qui devrait s'élever à plusieurs milliards de dollars. Un fonds dont la Grande île devrait normalement bénéficier à hauteur d'un milliard de dollars. Dans ses arguments, le Chef de l'Etat a évoqué les intempéries survenues dans le pays ces dernières semaines. En moins d'un mois, Madagascar a été frappé par trois à quatre cyclones.
Sur un tout autre sujet, la table ronde a aussi abordé le plan d'action conjoint pour la production de protéines végétales entre l'Union européenne et l'Union africaine auquel Madagascar devrait être inclus. La construction d'infrastructures anticycloniques a été discutée et la Grande île a déjà obtenu de nombreuses promesses d'aide venant de pays européens à l'instar de la Pologne. Des promesses qui ne pourront qu'être de bon augure pour la mise en œuvre des projets de développement élaborés par le régime.
S.R.