Publié dans Politique

Sommet Europe-Afrique - Rajoelina interpelle sur le fonds vert pour le climat

Publié le vendredi, 18 février 2022

Deuxième jour de table ronde, hier, dans le cadre du sommet de l'Union européenne et de l'Union africaine qui s'est tenu pendant deux jours à Bruxelles, en Belgique. Pour cette seconde journée, la question relative à l'agriculture durable était au centre des discussions. La promotion du secteur agricole qui fait partie intégrante de l'un des « Velirano » du Président visant à atteindre l'autosuffisance alimentaire du pays. L'agriculture durable touche également les autres secteurs comme l'élevage et le climat.

Le Président Andry Rajoelina a, d'ailleurs, profité de l'occasion pour réitérer son plaidoyer en vue de l'application des accords et résolutions prises à l'issue de la COP21 et la COP26 portant sur les effets du changement climatique. Dans lesdits accords, les pays européens responsables de l'émission de gaz à effet de serre, néfaste à la couche d'ozone, se sont engagés à aider les pays victimes de ce cycle infernal.

Des effets irréversibles

Le Président a ainsi défendu les intérêts de Madagascar mais également ceux des pays africains qui subissent de plein fouet les effets du changement climatique qui sont malheureusement irréversibles. Les résolutions des COP21 et COP26 portent notamment sur la mise en place d'un fonds vert pour le climat qui devrait s'élever à plusieurs milliards de dollars. Un fonds dont la Grande île devrait normalement bénéficier à hauteur d'un milliard de dollars. Dans ses arguments, le Chef de l'Etat a évoqué les intempéries survenues dans le pays ces dernières semaines. En moins d'un mois, Madagascar a été frappé par trois à quatre cyclones.

Sur un tout autre sujet, la table ronde a aussi abordé le plan d'action conjoint pour la production de protéines végétales entre l'Union européenne et l'Union africaine auquel Madagascar devrait être inclus. La construction d'infrastructures anticycloniques a été discutée et la Grande île a déjà obtenu de nombreuses promesses d'aide venant de pays européens à l'instar de la Pologne. Des promesses qui ne pourront qu'être de bon augure pour la mise en œuvre des projets de développement élaborés par le régime.

S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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