Publié dans Politique

Coalition pro – régime - « Opinions divergentes mais solidarité intacte ! », dixit Lalatiana Andriatongarivo

Publié le vendredi, 25 février 2022


La porte-parole du Gouvernement réaffirme la solidarité dans les rangs des personnalités pro – régime. Une réponse qui intervient face aux informations relatives à une prétendue guerre intestine qui secoue le camp des dirigeants. « Parler de guerre interne au sein des dirigeants est totalement faux et je le conteste fortement », a indiqué Lalatiana Andriatongarivo, au cours de l'émission hebdomadaire Tsy ho tompon-trano mihono, diffusée, hier, sur les stations publiques audiovisuelles du pays. La majorité donne actuellement un grand sentiment de désordre, selon certains observateurs de la vie politique et ce, en se basant notamment sur des discours ambigus et des comportements qui pourraient porter à un quiproquo certaines personnalités fortes des soutiens du camp présidentiel.
La présidente du Freedom, un parti politique membre de la coalition soutenant l'actuel Président de la République, Lalatiana de parler de certains points de vue qui ne sont peut-être pas les mêmes. Les divergences d'opinions existent selon elle « partout à travers le monde » mais ne signifie pas qu'il y a une guerre.
Appel à plus de retenue
 A entendre la ministre, certaines manières de communiquer ses idées pourraient faire penser à une lutte interne. Une conclusion hâtive qui relève pourtant de supputations selon toujours la ministre et qui pourrait être volontairement véhiculée voire mise à profit par certains détracteurs du régime dans l’unique but d’affaiblir le camp présidentiel. Aussi, ce membre du Gouvernement estime qu'il faille peut-être revoir la manière de formuler les idées par les personnalités concernées. « Peut-être faut-il plus de retenue et de précaution dans la manière de s'exprimer car vous êtes dans le camp des dirigeants », estime également l'ancienne chroniqueuse politique qui semble s’adresser à certaines figures qui ont été au centre des polémiques ces derniers jours.
Elle consent en effet à dire que certaines critiques issues de soutiens du pouvoir actuel sont parfois légitimes. Des critiques qui, selon la porte-parole du Gouvernement, devraient être formulées avec intelligence pour « ne pas avoir des conséquences pour le pouvoir que vous prétendez soutenir ». La confusion qui résulterait de certains commentaires pourrait notamment nuire à l’autorité du Président de la République et plomber la suite de son quinquennat. Le message est lancé !
La Rédaction


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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