Publié dans Politique

RN44 - Une partie des travaux bientôt achevée

Publié le lundi, 28 février 2022

L'entreprise chinoise China Geoengineering Corporation (CGC) est sur le point de partir après plus de deux années de présence effective à Morarano Gara, Moramanga. L'adjudicataire du lot 1 du projet de reconstruction de la route nationale 44 Sud (Marovoay Gara-Amboasary Gara, 40 km) est à quelques semaines de la fin de son chantier. Les travaux sur cette tranche sont presque terminés en ce moment.

Le délai fixé pour ce projet routier, après un renouvellement, expirera le 25 mars prochain, selon les informations. Le bitumage à proprement parler sera bientôt fini. Il ne reste plus à l'entreprise que moins de 5 km à achever la couche finale entre les lieux dits Andrindra et Ilampy. Le restant des interventions se concentre sur cette portion à trois semaines du deadline.

La CGC sera dans le temps selon toute vraisemblance. Sur le terrain, les techniciens et les ouvriers s'activent. A part l'application de la couche finale sur la courte section, la mise aux normes des accotements et des panneaux de signalisation avance à grand pas. Entre-temps, la remise en état des sites publics et privés utilisés depuis l'exécution du projet s'entame.

Faisant partie intégrante des projets présidentiels, la reconstruction de la RN44 est inscrite au Projet d'appui à la connectivité des transports (PACT) financé par la Banque mondiale. Pour le lot 1, le lancement officiel a eu lieu à Morarano Gara le 15 octobre 2019 pour une durée de 18 mois. Cette durée a été prolongée de 11 mois suite à la prise en considération des paramètres dépendant des conditions climatiques notamment.

Dans la même foulée, l'avènement des cyclones depuis janvier a perturbé le bon déroulement des tâches. En effet, les engins de l'entreprise ont été requis pour dégager la RN2 après le passage d'Ana et de Batsirai. En outre, les pluies abondantes ont imposé des arrêts temporaires des interventions sur le terrain. De ce fait, un petit temps supplémentaire pourrait être accordé à l'adjudicataire au cas où il lui serait impossible de tout boucler avant le 25 mars.

M.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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