Publié dans Politique

Gouvernement - Remaniement sur fond de pressions… inutiles

Publié le dimanche, 13 mars 2022


A l’approche d’un nouveau remaniement gouvernemental, l’état-major politique est en effervescence. Pour le moment, la date exacte de la proclamation officielle de la nouvelle formation gouvernementale demeure un véritable suspense. Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que le remaniement se fera soit ce jour, soit demain ou mercredi au plus tard. D’autant plus que le dernier Conseil des ministres tenu au Palais présidentiel d’Iavoloha a déjà été l’occasion pour le Président de la République, Andry Rajoelina d’adresser ses remerciements à tous les membres du Gouvernement pour les réalisations à l’issue de ces 7 mois de fonction au sein de l’Exécutif. Il est donc fort probable que le prochain Conseil des ministres verra la participation de la nouvelle formation gouvernementale.

La tâche est rude pour le numéro un de l’Exécutif qui fait également face à de nombreuses pressions venant de divers horizons. D’une part, les déclarations à consonance régionaliste venant de différentes associations qui veulent à tout prix influer sur le choix des futurs membres du Gouvernement. A cela s’ajoute les nombreuses opérations de communication menées par les partisans de certains ministres, qui visent à redorer le blason des concernés dans l’optique d’une éventuelle reconduction.

Les pronostics vont bon train

Malgré l’existence de ces nombreuses pressions qui paraissent inutiles, le dernier mot appartient au Chef de l’Etat et au Chef du Gouvernement. En effet, ils sont les seuls à décider sur la base de critères d’évaluation qui permettent de juger chaque membre du Gouvernement par leurs réalisations. D’ailleurs, le secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le Général Serge Gellé a appelé tout un chacun à « respecter la décision du Président de la République et du Premier ministre. Et de déclarer que « le Gouvernement n’est pas le seul domaine permettant de prendre des responsabilités pour le développement du pays ».

En attendant le moment fatidique, les pronostics vont bon train autour des éventuelles limogeages ou reconductions. Après la déclaration du parti « Malagasy Miara- Miainga » sous la houlette de Hajo Andrianainarivelo, le portefeuille de l’Aménagement du territoire sera donc occupé par une nouvelle tête. Le MMM ayant annoncé sa décision de ne plus faire partie du prochain Gouvernement, il est donc certain que ce département ministériel changera de titulaire. Le choix des deux chefs de l’Exécutif ne peut s’écarter de l’objectif de concrétiser les projets de développement de Madagascar. Le fait de partager la vision du régime aussi bien du point de vue technique que politique pourrait également être un critère déterminant. Pour l’instant, l’attente est de mise !

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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