Publié dans Politique

Covid-19 - Madagascar listée dans la zone verte de la France

Publié le lundi, 14 mars 2022

Bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent rallier la France. La Grande île est placée sur la liste verte de la France, celle des pays caractérisés par une faible circulation du coronavirus. Cette information est visible dans l'arrêté du ministre français des Solidarités et de la Sante daté du 12 mars 2022, modifiant l'arrêté du 7 juin 2021 identifiant les zones de circulation de l'infection du virus SARS-CoV-2, publié dans le Journal officiel de la République française du 13 mars 2022. 

Outre Madagascar,  22 autres pays viennent d'intégrer la zone verte en vertu du même arrêté, à savoir le Belize, le Bhoutan, la Birmanie, le Brésil, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Congo, l'Égypte, les États-Unis, d'Éthiopie, le Malawi, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, le Panama, la République démocratique du Congo, les Seychelles, le Soudan, le Soudan du Sud, le Timor oriental ou encore la Tunisie. 

Concrètement, cela signifie que voyager à destination de l'Hexagone devrait être moins contraignant pour les passagers en provenance de Madagascar. Ce changement implique que les voyageurs en provenance de la Grande île devront uniquement présenter la preuve de leur vaccination pour les voyageurs vaccinés avec un sérum reconnu par l'Agence européenne du médicament. Pour ceux qui ne sont pas vaccinés, ils devront présenter le résultat négatif d'un test PCR de moins de 72 heures, ou d'un test antigénique de moins de 48 heures, ou encore un certificat de rétablissement. 

Depuis plusieurs semaines maintenant, la pandémie recule quasiment partout en Afrique en général et à Madagascar en particulier. La diminution du nombre de cas, ainsi que les autres indicateurs, se poursuit. La courbe du nombre de nouvelles infections continue de décroître depuis ces dernières semaines. Sur 2900 tests effectués, 79 cas ont été confirmés positifs, entre le 4 et le 11 mars 2022. Le taux de positivité a été divisé par 10. Cette tendance reste cependant à confirmer en raison de la récente réouverture des frontières qui a souvent coïncidé avec un rebond de l'épidémie dans la Grande île.

Faut-il en tout cas souligner que malgré les bonnes nouvelles, la lutte contre la Covid-19 n'est pas terminée pour autant. Un certain nombre de spécialistes soulignent la nécessité de respecter les mesures barrières. Ils semblent parler dans le vide. Depuis quelque temps, un relâchement total semble être constaté au niveau de la population notamment dans la Capitale Antananarivo. Ce n'est pas parce qu'on parle moins de Covid-19 qu'elle a disparu. La Covid-19 n'est pas une grippette et est loin d'être éradiquée. Il est donc dans l'intérêt de tous d'intégrer ce risque et de pérenniser les habitudes acquises depuis deux ans maintenant, entre autres le port du masque, le lavage systématique des mains et le respect de la distanciation sociale. 

L.A.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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