Publié dans Politique

Bilan des intempéries 2021-2022 - Plus de 200 morts à Madagascar en un mois et demi

Publié le mardi, 15 mars 2022

Une véritable tragédie humanitaire. Les cyclones auront été particulièrement meurtriers à Madagascar durant le mois dernier. Depuis le début de la saison, Madagascar a été frappé par 5 tempêtes et cyclones tropicaux. Ces catastrophes naturelles sont à l’origine d’importantes précipitations, d’inondations et glissement de terrain à travers la Grande-île.

Selon les chiffres du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), relayé dans un document de la Plateforme d’intervention régionale de l’Océan indien et de la Croix Rouge française, le nombre de victimes du passage de ces cinq cyclones a atteint au 11 mars 2020 le chiffre de 206 morts. Le nombre de sinistrés est de 460 150 personnes. Déjà fortement impactée par les pluies de la mousson, la partie nord-est du pays a été frappée fin janvier par la tempête tropicale nommée Ana. Début février, c’est le puissant cyclone tropical intense Batsirai qui s’est échoué entre Manakara et Mananjary, faisant de nombreux dégâts sur son passage. Quasiment dans la foulée, vers la mi-février la tempête tropicale modérée Dumako touche terre sur l’île de Sainte-Marie, apportant avec elle des fortes pluies. Moins d’une semaine plus tard, le cyclone tropical Emnati débarque dans la Grande-ile au niveau du District de Manakara. 

Dernière en date, la tempête tropicale Gombe a touché terre au niveau de Masoala la semaine dernière. « Cette saison cyclonique 2021 2022 du Sud-ouest de l’Océan indien restera dans les annales à plus d’un titre. Après un démarrage figurant parmi les plus tardifs de l’histoire du bassin depuis le début de l’ère satellitaire, cette saison restera comme celle ayant eu un niveau d’activité exceptionnel sur 1 mois et demi », devait commenter le site cycloneoi.com. Ce site spécialisé en prévision cyclonique note que de la fin janvier à début mars, pas moins de 9 systèmes ont évolué sur le bassin. « 9, c’est généralement le nombre de phénomène que l’on observe sur toute une saison, c’est à dire sur une période d’environ 6 mois selon Météo France océan indien », souligne-t-on. Cette activité cyclonique a également été particulière. En effet, les cyclones et tempêtes se sont déroulés à proximité des terres habitées. Les îles de l’Océan indien, et en particulier Madagascar, ont été les plus durement touchées. Il n’est pas à exclure que d'autres systèmes affectent Madagascar d’ici fin avril en raison du démarrage tardif de la saison cyclonique. 

La rédaction

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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