Publié dans Politique

Interdiction de sortie du territoire - Un ex-ministre et un député sur la liste

Publié le dimanche, 20 mars 2022

Pour des affaires judiciaires les concernant, deux hautes personnalités sont frappées d’interdiction de sortie du territoire (IST) et ce jusqu’à nouvel ordre. Les supputations vont bon train sur les raisons pour lesquelles ce ministre démissionnaire de l’ancien Gouvernement de Ntsay Christian et ce parlementaire de la partie Est de l’île se trouvent dans cette situation. 

Certains évoquent que leurs noms, du moins celui de l’ex-ministre, ont été cités dans une conversation téléphonique enregistrée et divulguée sur les réseaux sociaux, alors que le député serait mouillé dans un trafic d’or. Le fait d’être interdits de sortie du territoire ne signifie en aucun cas qu’ils sont coupables de quoi que ce soit et jusqu’à ce que le Tribunal les condamne, l’ex- ministre et le député bénéficient de la présomption d’innocence. Ce qui n’est pas le cas pour l’Indopakistanais qui figure également sur cette liste des personnes frappées d’IST en l’occurrence Mickael Djivan Premdjee. Celui-ci vient d’être condamné par la Justice malagasy à deux ans de prison ferme pour complicité de tentative d’évasion d’Eddy Bois de rose. Dans ce dossier, Mohamed Hassan Stéphane ainsi que Koufali Daya ont connu le même sort que Mickael Djivan Premdjee. 

Par contre, bien qu’un avis de recherche en son encontre ne soit pas encore lancé par qui de droit, P.J.N.H., plus connu sous le sobriquet de Z. est aussi interdit de quitter le territoire de Madagascar. Toutefois, des sources avancent que celui-ci se trouverait déjà hors des frontières avant l’éclatement des affaires ayant conduit à l’arrestation et la condamnation de Mohammed Hassan Stéphane et consorts.  Si cette information est avérée, c’est-à-dire que l’intéressé ne répondra pas à une quelconque convocation du Tribunal, la Police nationale ne va pas tarder à sortir un avis de recherche à son endroit.

Le public, friand de ces grands dossiers, espère que des voix officielles se feront entendre d’ici peu pour donner plus d’informations sur ces personnalités frappées d’IST et surtout les motifs de cette décision. 

La rédaction

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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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