Certains évoquent que leurs noms, du moins celui de l’ex-ministre, ont été cités dans une conversation téléphonique enregistrée et divulguée sur les réseaux sociaux, alors que le député serait mouillé dans un trafic d’or. Le fait d’être interdits de sortie du territoire ne signifie en aucun cas qu’ils sont coupables de quoi que ce soit et jusqu’à ce que le Tribunal les condamne, l’ex- ministre et le député bénéficient de la présomption d’innocence. Ce qui n’est pas le cas pour l’Indopakistanais qui figure également sur cette liste des personnes frappées d’IST en l’occurrence Mickael Djivan Premdjee. Celui-ci vient d’être condamné par la Justice malagasy à deux ans de prison ferme pour complicité de tentative d’évasion d’Eddy Bois de rose. Dans ce dossier, Mohamed Hassan Stéphane ainsi que Koufali Daya ont connu le même sort que Mickael Djivan Premdjee.
Par contre, bien qu’un avis de recherche en son encontre ne soit pas encore lancé par qui de droit, P.J.N.H., plus connu sous le sobriquet de Z. est aussi interdit de quitter le territoire de Madagascar. Toutefois, des sources avancent que celui-ci se trouverait déjà hors des frontières avant l’éclatement des affaires ayant conduit à l’arrestation et la condamnation de Mohammed Hassan Stéphane et consorts. Si cette information est avérée, c’est-à-dire que l’intéressé ne répondra pas à une quelconque convocation du Tribunal, la Police nationale ne va pas tarder à sortir un avis de recherche à son endroit.
Le public, friand de ces grands dossiers, espère que des voix officielles se feront entendre d’ici peu pour donner plus d’informations sur ces personnalités frappées d’IST et surtout les motifs de cette décision.
La rédaction