Publié dans Politique

Assaut meurtrier à Maevatanàna - Un commerçant éliminé sous les yeux de ses accompagnateurs

Publié le mardi, 12 avril 2022


Le sang a giclé sur un tronçon de la RN4 reliant Maevatanàna et Kandreho, vers 20h lundi soir dernier. Des coupeurs de route, armés jusqu’aux dents, et au nombre de six, ont attaqué un véhicule transportant six personnes. La pluie de balles qui a arrosé la voiture, a fait une victime, en la personne d’un chef de famille, et non moins homme d’affaires de la Région. Il allait rejoindre son foyer à Antafia, un hameau situé sur la route de Kandreho où l’équipe a également envisagé de faire une livraison de boissons, lorsque la voiture, dans laquelle la victime a voyagé à côté de ces autres personnes dont des membres de sa famille, était tombée dans cette embuscade meurtrière. D’après la Gendarmerie, les assaillants ont particulièrement visé le chef de famille avec leurs tirs. Mais à la différence des autres et précédents assauts de ce genre, les agresseurs n’ont pas touché aux autres occupants de la voiture. Car avant qu’ils ne quittent l’endroit, ces malfrats s’étaient contentés uniquement de faire main basse sur, en tout et pour tout, l’arme et le portable trouvés sur l’homme d’affaires. « Sur le tard, et lors de l’enquête préliminaire d’une partie des membres du gang arrêtés par la Gendarmerie, ces derniers ont expliqué que leur geste a été dicté par un esprit de vengeance », déclare le commandant de la circonscription de Gendarmerie. Revenons aux faits. Peu après l’assaut, l’alerte fut donnée et l’information était parvenue jusqu’au commandant de la CIRGN de Gendarmerie de Mahajanga. Ce dernier a ordonné rapidement l’ouverture d’une enquête tandis que des éléments de la Gendarmerie furent dépêchés sur place pour les recherches. C’était dans ces circonstances que les trois assaillants impliqués dans l’affaire furent finalement arrêtés, grâce à la collaboration entre les Forces de défense et le fokonolona. Mais cela ne veut pas dire que l’enquête sur cette affaire est désormais terminée. Loin s’en faut car beaucoup restent encore à faire, du moins afin de retrouver les autres bandits qui ont réussi à prendre la fuite.
F.R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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