Publié dans Politique

Assaut meurtrier à Maevatanàna - Un commerçant éliminé sous les yeux de ses accompagnateurs

Publié le mardi, 12 avril 2022


Le sang a giclé sur un tronçon de la RN4 reliant Maevatanàna et Kandreho, vers 20h lundi soir dernier. Des coupeurs de route, armés jusqu’aux dents, et au nombre de six, ont attaqué un véhicule transportant six personnes. La pluie de balles qui a arrosé la voiture, a fait une victime, en la personne d’un chef de famille, et non moins homme d’affaires de la Région. Il allait rejoindre son foyer à Antafia, un hameau situé sur la route de Kandreho où l’équipe a également envisagé de faire une livraison de boissons, lorsque la voiture, dans laquelle la victime a voyagé à côté de ces autres personnes dont des membres de sa famille, était tombée dans cette embuscade meurtrière. D’après la Gendarmerie, les assaillants ont particulièrement visé le chef de famille avec leurs tirs. Mais à la différence des autres et précédents assauts de ce genre, les agresseurs n’ont pas touché aux autres occupants de la voiture. Car avant qu’ils ne quittent l’endroit, ces malfrats s’étaient contentés uniquement de faire main basse sur, en tout et pour tout, l’arme et le portable trouvés sur l’homme d’affaires. « Sur le tard, et lors de l’enquête préliminaire d’une partie des membres du gang arrêtés par la Gendarmerie, ces derniers ont expliqué que leur geste a été dicté par un esprit de vengeance », déclare le commandant de la circonscription de Gendarmerie. Revenons aux faits. Peu après l’assaut, l’alerte fut donnée et l’information était parvenue jusqu’au commandant de la CIRGN de Gendarmerie de Mahajanga. Ce dernier a ordonné rapidement l’ouverture d’une enquête tandis que des éléments de la Gendarmerie furent dépêchés sur place pour les recherches. C’était dans ces circonstances que les trois assaillants impliqués dans l’affaire furent finalement arrêtés, grâce à la collaboration entre les Forces de défense et le fokonolona. Mais cela ne veut pas dire que l’enquête sur cette affaire est désormais terminée. Loin s’en faut car beaucoup restent encore à faire, du moins afin de retrouver les autres bandits qui ont réussi à prendre la fuite.
F.R.

Fil infos

  • Administration publique - Relance de l’intégration des agents non encadrés de l'Etat 
  • L’étiquette Gen-Z devient outil de récupération politique
  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff