Publié dans Politique

Millenium challenge corporation 2023 - Retour de Madagascar envisageable

Publié le dimanche, 24 avril 2022


Madagascar bénéficiera-t-il de la subvention du Millenium challenge corporation (MCC) ? L’espoir est permis. En effet, le pays dépasse 50% des conditions pour avoir le « score card » MCC et être éligible pour bénéficier de l’aide de cette institution américaine. C’est ce qu’indique un communiqué de la Présidence de la République de Madagascar publié en fin de semaine dernière. La Grande-île devra davantage répondre au critère lié à la lutte contre la corruption, insiste également le communiqué qui relate la rencontre du Président de la République de Madagascar avec une délégation américaine dirigée par la présidente directrice générale du MCC , Alice Patterson Albright, en marge de la réunion de printemps 2022, le 21 avril dernier.
Le MCC aurait ainsi « encouragé les efforts déjà déployés par l’Etat malagasy en faveur du développement et l’émergence du pays et s’est dit prêt à soutenir Madagascar sur cette voie », selon une publication de la Présidence de la République de Madagascar. Pour rappel, le MCC est une agence gouvernementale américaine indépendante dont la mission est de réduire la pauvreté dans les pays en développement grâce à une croissance économique durable.
Chaque année, le conseil d'administration du MCC sélectionne les pays éligibles à l'assistance du MCC. Cette agence identifie chaque année les pays candidats à considérer, qui sont tous les pays dont le revenu par habitant est inférieur au seuil de la Banque mondiale. Pour qu'un pays candidat soit ensuite sélectionné comme éligible pour recevoir une aide, il doit démontrer son engagement en faveur d'une gouvernance juste et démocratique, en investissant dans son peuple et en la liberté économique, telle que mesurée par des indicateurs tiers qui éclairent le cadre politique général des pays candidats pour encourager la réduction de la pauvreté par la croissance économique.
Ces indicateurs mesurent la gouvernance juste et démocratique, le respect des droits humains et civils, la protection des droits de propriété privée, l’encouragement à la transparence et la responsabilité du Gouvernement et la lutte contre la corruption. Les subventions octroyées par ce dernier seront alors destinées à appuyer la croissance des pays bénéficiaires en vue de réduire la pauvreté. Si des efforts sont encore attendus dans le domaine de la lutte contre la corruption, Alice Patterson Albright « a tout particulièrement salué l’implication personnelle du Président Andry Rajoelina dans la lutte contre la corruption ». Celui-ci qui a réitéré ses engagements pour éradiquer le fléau.
En 2005, le MCC a signé un contrat de 110 millions de dollars sur quatre ans, donc jusqu’à 2009 avec la République de Madagascar pour augmenter les revenus en aidant la population rurale à passer de l'agriculture de subsistance à une économie de marché. Les investissements stratégiques dans trois projets ont été conçus pour aider la population rurale à obtenir des droits de propriété formels sur la terre, à accéder au crédit et à protéger l'épargne, et à recevoir une formation en techniques de production, de gestion et de commercialisation agricole. 80% des fonds ont été utilisés à l’époque.
La rédaction



Fil infos

  • Statistique agricole - Lancement du 3e recensement général de l’agriculture
  • Gel de certains comptes - Manifestation des employés du groupe Sodiat à Mandrosoa Ivato
  • Concertation nationale - Un début cacophonique
  • La Gen Z et les OSC - Pour une charte de la Transition
  • BIANCO Fianarantsoa - Détournement de plus de 8 millions Ariary à l’IFIRP
  • Conjoncture - Départ surprise du président de la CENI
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Trois nouveaux groupes parlementaires en gestation
  • ACTU-BREVES
  • Première autoroute de Madagascar - Remise aux calendes grecques
Pub droite 1

Editorial

  • Logique des faits
    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

A bout portant

AutoDiff