Publié dans Politique

Découverte macabre - Le corps ligoté d’une femme retrouvé dans un dépotoir

Publié le mardi, 26 avril 2022


Le quartier d’Androva à Mahajanga s’était réveillé avec une découverte macabre, hier. En réalité, nul n’a soupçonné une seconde qu’un sac fermé, de façon assez hermétique que des inconnus ont jeté dans une décharge publique   de ce quartier, renfermait un cadavre. En effet, le corps sans vie d’une femme de nationalité malagasy, encore dans la fleur de l’âge, car ayant entre 25 et 30 ans, selon la Police, se trouvait à l’intérieur. Entre autres détails qui méritent d’être mentionnés, une très longue corde nouait tout le corps de la victime, qui semble être recroquevillée sur elle-même, les jambes légèrement remontées vers le haut.  
D’après l’enquête, ce sont des sans domicile fixe, qui en farfouillant comme à leurs habitudes dans la benne à ordures, ont fait cette horrible découverte en premier, vers 9h du matin. Du coup, ces vagabonds ont informé les riverains. A leur tour, ces derniers ont rapporté les faits auprès du Fokontany. Rapidement, les responsables en son sein en ont fait part à la fois au Bureau municipal d’hygiène ou BMH et surtout la Police de la cité des Fleurs.
Pour le moment, tout un mystère plane encore sur cette affaire. L’hypothèse d’un meurtre crapuleux semble être la plus plausible. A preuve, un médecin du BMH qui a fait le constat, a avancé que des traces de bleu auraient été observées sur la victime. Ce qui sous-entendait que le(s) tueur(s) l’auraient rouée de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive.   D’après toujours un diagnostic du médecin, le décès aurait remonté vers 3h du matin.  Mais c’est là que le bât blesse car on ne sait où, ni par qui.  « En revanche, on ne lui a trouvé aucune trace d’agressions sexuelles, ni des blessures », confirme une source d’information locale.  Aucun autre complément d’information n’a été encore divulgué, rendant ainsi impossible d’apprendre davantage sur la victime. Car à entendre dire également notre correspondante locale, la malheureuse serait une inconnue, du moins aux yeux des riverains. Ces derniers soupçonnent que le meurtre aurait été consommé dans un autre endroit, hypothèse que la Police n’a confirmée, ni infirmée.
Comme pour nourrir le mystère sur le compte de la disparue, aucun de ses proches ne s’était guère manifesté à la morgue de l’hôpital d’Androva, du moins pour réclamer la dépouille, selon cette source. De plus, les réseaux sociaux et les chaînes privées locales n’ont pas cessé de multiplier un communiqué à ce dessein, histoire d’exhorter la famille de la défunte à venir sur place pour vérifier et confirmer. Jusque tard dans la soirée d’hier, les Forces de l’ordre semblaient être muettes quant à l’évolution de cette affaire.
Franck Roland

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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