Publié dans Politique

Découverte macabre à Mahajanga - La victime identifiée

Publié le jeudi, 28 avril 2022


Elle s’appelait Elisabeth. Elle avait 25 ans. Elle venait de Maroantsetra. Elle a étudié à l’ISMATEC, ou Institut des sciences médicales de l'administration et de technologie pour devenir Paramed. Elle, c’est cette jeune femme dont le corps sans vie et renfermé dans un sac fut retrouvé dans un dépotoir du secteur d’Androva, quartier de Mangarivotra à Mahajanga, dimanche dernier. Cependant, la victime semble n’avoir aucun proche domicilié dans la Cité des Fleurs.
Il a fallu donc tout ce temps pour que l’identité de la victime ait été finalement connue. C’était un sans-abri qui, en fouillant dans les déchets dans l’espoir de trouver des bouteilles usagées, a découvert le sac suspect, en premier. En vérifiant et palpant ce qu’il renfermait, l’inconnu réalisait, non sans stupeur qu’il s’agissait d’un corps humain. Du coup, il a alerté les passants, lesquels, à leur tour, ont informé le Fokontany. Rapidement, les agents du bureau municipal d’hygiène (BMH) ainsi que les sapeurs-pompiers étaient venus sur place, pour constater de visu. Depuis, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital d’Androva. En même temps que cela, la direction régionale de Police de Boeny a démarré une enquête.
Actuellement, cette dernière suit encore son cours. Et que l’hypothèse d’un assassinat, du moins pour l’instant, semble la plus plausible. A preuve, le BMH signale des traces de bleus probablement causées par des coups que son tortionnaire a assenés à la victime. Cette affaire rend la population locale plus que jamais prudente. Et on ignore ce qu’a donné l’enquête de voisinage que les Forces de l’ordre effectuent actuellement. Bien qu’aucune arrestation n’ait été encore signalée, l’on croit fermement que, avec l’évolution de l’affaire, la Police serait sur la bonne voie, surtout après que l’identité de la jeune femme avait été finalement révélée.
Pour l’heure, toute une zone d’ombre plane encore sur sa vie privée. Les enquêteurs auront du pain sur la planche pour démêler l’écheveau de cette affaire.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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