Publié dans Politique

Présidentielles - Marc Ravalomanana ressasse le passé

Publié le dimanche, 08 mai 2022



La pilule de la défaite, lors des élections présidentielles de 2018, reste toujours difficile à avaler pour l’ex – président Marc Ravalomanana. Alors que le nouveau rendez-vous présidentiel de 2023 approche à grands pas, ce dernier continue de ressasser le passé à en croire ses déclarations lors de la rencontre avec les membres de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), la semaine dernière. Il s’est interrogé sur la déclaration des anciens membres de la HCC qui faisait allusion à un « décision politique dans un optique d’apaisement » dans l’annonce des résultats des élections présidentielles en 2018. Pourtant, dans sa question, l’ancien chef d’Etat lui – même reconnait, d’ores et déjà que la HCC est une institution qui est garant de la stabilité dans le pays.
Par ailleurs, il revient sur les révélations de l’ex – vice président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) concernant l’existence de présumés doublons. Des révélations sur lesquelles l’ex – président de la CENI avait déjà apporté des éclaircissements en affirmant qu’il s’agit de pures erreurs administratives qui n’avaient aucune incidence ni sur le déroulement des scrutins ni sur les résultats électoraux. Faut – il rappeler que le parti « Tiako i Madagasikara » avait déposé 700 requêtes auprès de la HCC qui ont été jugées « recevables mais infondées », sans doute faute de preuve.
Marc Ravalomanana a également remis en question l’impartialité des membres de cette éminente instance judiciaire ainsi que sur le respect de la Constitution. A ce sujet, il remet en question la nomination des gouverneurs. Une disposition « temporaire » qui a pourtant déjà reçu l’aval des juges d’Ambohidahy. Enfin, le locataire de Faravohitra insiste sur la nécessité de tenir une concertation nationale avant la prochaine échéance présidentielle dans le but de trouver un « consensus entre les acteurs politiques, la société civile et les partenaires ». Fidèle à lui – même, Marc Ravalomanana ne cesse d’afficher son entière dépendance envers les instances et organisations étrangères. Sur cette lancée, il suggère une refonte totale de la liste électorale.
La Rédaction

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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