Publié dans Politique

Blocage des routes à Taolagnaro - Des agents des Forces de l’ordre séquestrés puis relâchés

Publié le vendredi, 20 mai 2022


Dans la soirée de jeudi dernier, des manifestants, plusieurs centaines, ont bloqué la route empêchant ainsi le personnel de QMM de rentrer chez soi à Taolagnaro. Mais depuis, l’affaire a dégénéré. Aux dernières nouvelles, des membres des Forces de sécurité ont été dépêchés sur les lieux dont la mission était justement de tenter d’enlever les barrages. Mais c’était sans compter la détermination des manifestants pour camper sur leur position. Résultat, la vive tension qui a régné sur place a viré à une escalade, qui s’est traduite par des échauffourées. Cinq membres de ces Forces ont été alors blessés tandis que certains de leurs collègues ont été retenus en otage par les manifestants.
Selon des sources concordantes, les Forces de défense ont dû alors faire profil bas par pur souci de leurs éléments qui se trouveraient entre les mains des contestataires. Une source d’information émanant des autorités locales cherche à rassurer. “On ne peut pas vraiment dire une prise d’otages, concernant ces éléments des Forces anti-émeute. A preuve, ces derniers partagent tranquillement le repas avec ces manifestants et les premiers sont libres de tout mouvement. En revanche, les contestataires les empêchent simplement de quitter la zone de la manifestation”, indique cette source des autorités locales.
Jusque dans la soirée, hier, les pourparlers avec les protestataires, en vue de relâcher les membres des Forces de l’ordre, devaient encore se poursuivre. De leur côté, les dirigeants de QMM affirment avoir déjà pris une décision radicale pour la sécurité de son personnel et de ses installations. Aux dernières nouvelles, les agents séquestrés ont été relâchés à l’issue des négociations.
F.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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