Publié dans Politique

Blocage des routes à Taolagnaro - Des agents des Forces de l’ordre séquestrés puis relâchés

Publié le vendredi, 20 mai 2022


Dans la soirée de jeudi dernier, des manifestants, plusieurs centaines, ont bloqué la route empêchant ainsi le personnel de QMM de rentrer chez soi à Taolagnaro. Mais depuis, l’affaire a dégénéré. Aux dernières nouvelles, des membres des Forces de sécurité ont été dépêchés sur les lieux dont la mission était justement de tenter d’enlever les barrages. Mais c’était sans compter la détermination des manifestants pour camper sur leur position. Résultat, la vive tension qui a régné sur place a viré à une escalade, qui s’est traduite par des échauffourées. Cinq membres de ces Forces ont été alors blessés tandis que certains de leurs collègues ont été retenus en otage par les manifestants.
Selon des sources concordantes, les Forces de défense ont dû alors faire profil bas par pur souci de leurs éléments qui se trouveraient entre les mains des contestataires. Une source d’information émanant des autorités locales cherche à rassurer. “On ne peut pas vraiment dire une prise d’otages, concernant ces éléments des Forces anti-émeute. A preuve, ces derniers partagent tranquillement le repas avec ces manifestants et les premiers sont libres de tout mouvement. En revanche, les contestataires les empêchent simplement de quitter la zone de la manifestation”, indique cette source des autorités locales.
Jusque dans la soirée, hier, les pourparlers avec les protestataires, en vue de relâcher les membres des Forces de l’ordre, devaient encore se poursuivre. De leur côté, les dirigeants de QMM affirment avoir déjà pris une décision radicale pour la sécurité de son personnel et de ses installations. Aux dernières nouvelles, les agents séquestrés ont été relâchés à l’issue des négociations.
F.R

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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