Publié dans Politique

Poursuite des anciens hauts dirigeants - Impuissance de la HCJ?

Publié le mercredi, 01 juin 2022


Les députés seront en séance plénière ce jour afin d’adopter leur nouvel ordre du jour pour les semaines à venir. Parmi les sujets attendus pour être inscrits au calendrier des membres de la Chambre basse figure notamment la proposition de loi déposée par la députée élue à Tsihombe, Masy Goulamaly, relative à l’interruption thérapeutique de la grossesse. Le texte devait être inscrit dans le précédent ordre du jour de Tsimbazaza mais a été retiré par son porteur pour attendre les observations du Gouvernement. Des observations que l’Exécutif a adopté mercredi dernier au cours du dernier Conseil du Gouvernement. Ces observations constituent en quelque sorte le feu vert aux débats à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Sauf surprise, le texte devrait être inscrit à l’ordre du jour. Les travaux de commission au sein de la Chambre basse devraient débuter dans la foulée. Un autre dossier quant à lui semble avoir totalement été oublié. L’opinion attend toujours désespérément le procès des anciens barons des régimes précédents. La haute Cour de justice, dans le désarroi et l’impuissance, ne peut pas lever le petit doigt à cause d’un système qui favorise l’impunité. Le CSI déplore l’existence des blocages quelque part gênant le processus de mise en accusation des crimes économiques et financiers commis par des grosses têtes.
La mise en accusation traine
L’examen des dossiers de mise en accusation d’anciens ministres impliqués dans des affaires de corruption a littéralement été snobé par les députés depuis le début de l’actuelle session. De la décision des députés sur chacun des dossiers dépend en effet l’évolution de celles-ci. Au moins une dizaine de dossiers ont été transmis à l’Assemblée nationale où une commission spéciale de mise en accusation a été mise en place. Cependant, la procédure de mise en accusation a fait du surplace. Lors de la deuxième session ordinaire du Parlement l’an dernier, la commission d’enquête avait affirmé avoir fait sa part du travail. Il ne resterait plus que l’inscription de la présentation des rapports et des propositions de résolution de mise en accusation pour faire avancer les choses. Un palier que les députés rechignent visiblement à franchir, avançant à chaque fois de nouveaux prétextes pour repousser l’inéluctable. Et des petits malins se demandent déjà aujourd’hui quelles nouvelles excuses seront avancées pour ne pas faire avancer les choses.


La Rédaction

Fil infos

  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff