Publié dans Politique

Les actus en bref

Publié le mercredi, 15 juin 2022

Boeing 787 et Embrayer
Les techniciens de la compagnie nationale aérienne, Air Madagascar ou Madagascar Airlines qu’importe le nom, persistent dans le choix des avions à utiliser dans la relance. Pour la énième fois, ils rejettent la proposition avancée par le ministre des Transports, Rolland Ranjatoelina, qui roule pour Airbus A330 et un Boeing 737-400. D’après les explications des techniciens d’Air Madagascar, ces avions ne correspondent pas à la réalité au pays ainsi qu’au rendement recherché. Pour eux, ils maintiennent leur proposition inscrite dans le business plan qu’ils ont concocté depuis un an à savoir un Boeing 787 pour le long courrier, et Embrayer pour les lignes nationales et régionales.
Le PDG Marie Joseph Malé quitte Air Austral
Départ acté de Marie Joseph Malé à la tête d’Air Austral en grande difficulté financière. Avec une perte estimée à 220 millions euros, l’ex-partenaire stratégique d’Air Madagascar cherche de l’argent frais pour assurer sa santé financière et de continuer ses activités. Des partenaires privés regroupés dans un consortium réunionnais ont manifesté leur intérêt et leur offre retenue. Le limogeage de Marie Joseph Malé à la présidence d’Air Austral figurerait parmi les conditions des nouveaux partenaires tout comme l’abandon de l’Etat de ses créances vis-à-vis de la compagnie.
L’évaluation des politiques publiques rejetée
L’Assemblée nationale n’a pas adopté, hier, la proposition de loi sur l’évaluation des politiques publiques. Initié par la députée Johasy Raharisoa Eléonore, élue de Vangaindrano, le texte a été rejeté par les députés en séance plénière. Cette initiative parlementaire n’ira donc pas plus loin. Un cheminement prévisible. La proposition de loi devait initialement passer en adoption devant la séance plénière de l’Assemblée nationale (AN) il y a une semaine, mais reportée en l’absence de membres du bureau permanent. Le texte mort-né vise à renforcer et de réconforter l’article 68 de la constitution donnant prérogative aux parlementaires le rôle de suivi, de contrôle et de recommandation en matière de politique publique.
Le porteur du texte explique qu’un tel dispositif est déjà appliqué par plusieurs pays et constitue une norme internationale visant à contribuer à la bonne performance de l’exécutif dans ses missions. Que l’évaluation de la politique publique est un outil visant à apprécier “l’objectif, la pertinence, la cohérence, l’efficience, l’impact et le résultat des projets, des activités et des programmes accomplis par le Gouvernement”.
Conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire
C’est aujourd’hui que s’ouvre au CCI Ivato la Conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire. Initiée par le Président Andry Rajoelina, elle se tiendra pendant deux jours avec comme principal objectif la présentation d’un plan national pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. L’initiateur de la conférence a annoncé son désir de revoir Madagascar, un grenier rizicole de la région indianocéanique.



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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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