Publié dans Politique

Universités publiques - Reprise de toutes les activités pédagogiques

Publié le jeudi, 16 juin 2022

Fin de la grève. Les enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants ont certainement pris conscience de l'ampleur des dégâts occasionnés par leur mouvement « Les universités et les centres de recherche morts » qu'ils ont enfin décidé de reprendre toutes activités pédagogiques.

« Dans l'intérêt des étudiants, le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES) reprendra ses activités d'enseignement et de recherche aux heures et dates décidées par chaque département ». Telle a été la déclaration faite par les syndicalistes membres du bureau national hier à l'issue d'une réunion virtuelle. Tout en réclamant la tenue prochainement de la Conférence des présidents d'institution d'enseignement supérieur (COPRIES), afin de définir le calendrier académique pour la fin de l'année scolaire 2021-2022 et pour la rentrée universitaire 2022-2023.

 En réserve, ces enseignants chercheurs se dédouanent de toute responsabilité des difficultés qui pourraient se présenter auprès des établissements supérieurs publics. « Nous nous opposons de toutes nos forces à toute forme de destruction directe ou indirecte des universités publiques et des centres nationaux de recherche. Nous attendons donc sagement et sereinement le '' nouveau système '' qui valorisera réellement les établissements d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, et l'importance de la loi sur l'autonomie », ont-ils mentionné dans un communiqué.

Rappelons que depuis que la Haute Cour constitutionnelle (HCC) a rejeté la loi n°2021-028 sur l'autonomie des universités et des établissements publics d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, le SECES dans tout Madagascar a cessé toutes activités pédagogiques et administratives.

Recueillis par K.R.

 

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff