Publié dans Politique

Universités publiques - Reprise de toutes les activités pédagogiques

Publié le jeudi, 16 juin 2022

Fin de la grève. Les enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants ont certainement pris conscience de l'ampleur des dégâts occasionnés par leur mouvement « Les universités et les centres de recherche morts » qu'ils ont enfin décidé de reprendre toutes activités pédagogiques.

« Dans l'intérêt des étudiants, le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES) reprendra ses activités d'enseignement et de recherche aux heures et dates décidées par chaque département ». Telle a été la déclaration faite par les syndicalistes membres du bureau national hier à l'issue d'une réunion virtuelle. Tout en réclamant la tenue prochainement de la Conférence des présidents d'institution d'enseignement supérieur (COPRIES), afin de définir le calendrier académique pour la fin de l'année scolaire 2021-2022 et pour la rentrée universitaire 2022-2023.

 En réserve, ces enseignants chercheurs se dédouanent de toute responsabilité des difficultés qui pourraient se présenter auprès des établissements supérieurs publics. « Nous nous opposons de toutes nos forces à toute forme de destruction directe ou indirecte des universités publiques et des centres nationaux de recherche. Nous attendons donc sagement et sereinement le '' nouveau système '' qui valorisera réellement les établissements d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, et l'importance de la loi sur l'autonomie », ont-ils mentionné dans un communiqué.

Rappelons que depuis que la Haute Cour constitutionnelle (HCC) a rejeté la loi n°2021-028 sur l'autonomie des universités et des établissements publics d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, le SECES dans tout Madagascar a cessé toutes activités pédagogiques et administratives.

Recueillis par K.R.

 

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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