Publié dans Politique

Prix du carburant - L’Etat évite le piège de l’Opposition

Publié le lundi, 11 juillet 2022

Au terme d’intenses négociations qui ont duré plusieurs tours d’horloge au palais d’Iavoloha, l’Etat et les opérateurs pétroliers se sont finalement accordés sur une hausse des prix du carburant. Une décision prise avec considération du pouvoir d’achat des ménages. D’après un communiqué conjoint du ministère de l’Energie et de l’Office malgache des hydrocarbures dans la matinée d’hier, le prix de l’essence est désormais de 5900 ariary contre 4100 ariary auparavant, tandis que le gasoil est passé de 3400 à 4900 Ariary. Dès la matinée d’hier, les stations – service ont affiché les nouveaux prix à la pompe aussi bien à Antananarivo que dans les régions.

Ainsi, l’Etat a opté pour la solution la moins pire qui épargnera une grande partie de la population. Par conséquent, l’application de la vérité des prix a été complètement écartée et ce malgré les pressions incessantes de l’Opposition. En effet, le prix du carburant aurait largement dépassé les 6 000 ariary si jamais la vérité des prix a été appliquée. En optant pour une subvention versée aux compagnies pétrolières, l’Etat évite ainsi le piège tendu par les membres de l’Opposition. Ces derniers qui, par stratégie politique, ont voulu pousser le pays vers une explosion sociale. En effet, le pouvoir d’achat des citoyens n’aurait jamais supporté une trop forte hausse des prix du carburant.

Dans le même communiqué, il est annoncé que « pour amortir les effets de la hausse des prix sur l’ensemble des foyers malagasy notamment ceux en milieu rural, le nouveau prix du pétrole lampant est fixé à 2430 ariary bien que la vérité des prix dépasse les 4100 ariary ». L’Etat serait également à la recherche de sources d’approvisionnement fiables et à prix plus compétitifs sur le marché international. De leur côté, le ministre de l’Energie tout comme le directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures ont assuré, hier, que le stock de carburant est suffisant pour le mois prochain et les commandes pour les mois à venir sont déjà en cours.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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