Publié dans Politique

Président Andry Rajoelina - « Madagascar n’est pas un pays en crise »

Publié le lundi, 08 août 2022




« Madagascar n'est pas un pays en crise ». C’est ce qu’indique le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina. Et ce, lors de son allocution de circonstance hier lors de l’ouverture du 10è dialogue de partenariat politique et économique entre Madagascar et l'Union européenne qui s'est tenue au Palais d’Etat d’Iavoloha. Une rencontre qui s'inscrit dans un esprit de partenariat conformément à l'article 8 de l'Accord de Cotonou relatif à la coopération entre l'Union européenne et l'Organisation des Etats d'Afrique, Caraïbes et Pacifique (OEACP). Une manière pour le Chef de l’Etat de, à sa manière, répondre déjà aux prétextes évoqués par l’Opposition pour réclamer la tenue d’une concertation nationale.
Si la Grande-île n’est pas un pays en crise, le numéro Un de l’exécutif, dans son discours, souligne que Madagascar vient de traverser une période difficile. Depuis la précédente réunion entre l’Union européenne et les dirigeants malagasy en novembre 2021, après une deuxième vague maîtrisée de la Covid-19, « un bon nombre d’évènements est venu perturber davantage la trajectoire de développement de Madagascar, entre la pandémie, les cyclones et les inondations », rappelle le Président Rajoelina. Ces catastrophes naturelles ont eu de lourdes répercussions sur le pays. Il cite notamment la destruction de 178 000 hectares de champs rizicoles, sans parler de la famine et le Kere dans le Sud du pays.
Stabilité 
A ces phénomènes s’ajoutent aujourd’hui des causes externes à Madagascar « Maintenant nous faisons face aux conséquences inflationnistes du conflit en Ukraine », note le Président de la République. Cette crise mondiale qui a forcé les dirigeants à revoir et à réajuster sa stratégie d'action mais surtout sa démarche pour redresser le pays.  « Tout cela a mis à rude épreuve la pérennité et la résilience de tout un chacun », affirme le Président Rajoelina.
«Aujourd’hui, ce qui nous importe c'est de veiller à la stabilité du pays, au bien-être du peuple et à la reprise économique », insiste le Président de la République. « Madagascar a besoin de stabilité pour avancer sereinement pour se relever du choc des récentes crises. C'est uniquement en privilégiant un climat social apaisé et solidaire que nous pourrons libérer le plein potentiel de Madagascar et le ramener sur la voie de la prospérité », dit le numéro Un de l’Etat malagasy.
Un Etat malagasy qui, malgré les difficultés, a déjà pu mener de nombreux chantiers de réformes et concrétiser des projets structurants avec un impact substantiel dans la vie quotidienne de la population malagasy comme l’assainissement et l’amélioration des services administratifs, ou la question relative aux problèmes fonciers. Une nouvelle méthodologie de travail a été établie à l’issue du colloque national sur le foncier de juin dernier.

Recueillis par L.A.



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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