« Ladite convention prévoit les conditions d’accès à la base de données de cette organisation policière intergouvernementale tout en précisant les modalités d’usage des informations stratégiques ainsi mises à disposition », précisent les informations émanant du BIANCO. Par conséquent, le BIANCO est autorisé à consulter cette base de données durant ses investigations mais est, toutefois, tenu d’utiliser les informations à bon escient conformément au règlement d’Interpol relatif au traitement des données.
« Notre vision est de mettre en relation les organes de répression au niveau international pour une meilleure sécurité dans le monde », souligne le représentant d’Interpol à Madagascar. Selon toujours ses explications, l’accord inclut un accès au système d’informations criminelles d’Interpol qui inscrit les individus étant, entre autres, sous le coup d’une poursuite judiciaire mais ont échappé à la Justice pour diverses raisons. L’accès du Bureau indépendant à ce genre de données pourrait donc faciliter les recherches d’individus frappés de mandat d’arrêt international, par exemple. « Ce système sera utilisé pour poursuivre, sans distinction, les criminels qui ont commis des méfaits non seulement à Madagascar mais aussi au niveau international. Pour ce faire, nous souhaitons qu’il n’y ait aucune entrave à son utilisation », a déclaré, pour sa part, Laza Andrianirina, directeur général du BIANCO. Ce dernier qui n’a pas manqué d’encourager les citoyens à la dénonciation ou à la présentation de dossiers de preuves qui peuvent constituer de base d’investigation dans les cas de corruption avérés.
Sandra R.