Publié dans Politique

Investigations - Le BIANCO accède à la base de données d’Interpol

Publié le jeudi, 08 septembre 2022

Le Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO) et le Bureau central national d’Interpol pour Madagascar à Antananarivo viennent de signer un accord en vue de renforcer leur coopération en matière d’échanges et d’exploitation des données issues du système d’information d’Interpol. Ce fut au cours d’une cérémonie hier à Ambohibao.

« Ladite convention prévoit les conditions d’accès à la base de données de cette organisation policière intergouvernementale tout en précisant les modalités d’usage des informations stratégiques ainsi mises à disposition », précisent les informations émanant du BIANCO. Par conséquent, le BIANCO est autorisé à consulter cette base de données durant ses investigations mais est, toutefois, tenu d’utiliser les informations à bon escient conformément au règlement d’Interpol relatif au traitement des données.

« Notre vision est de mettre en relation les organes de répression au niveau international pour une meilleure sécurité dans le monde », souligne le représentant d’Interpol à Madagascar. Selon toujours ses explications, l’accord inclut un accès au système d’informations criminelles d’Interpol qui inscrit les individus étant, entre autres, sous le coup d’une poursuite judiciaire mais ont échappé à la Justice pour diverses raisons. L’accès du Bureau indépendant à ce genre de données pourrait donc faciliter les recherches d’individus frappés de mandat d’arrêt international, par exemple. « Ce système sera utilisé pour poursuivre, sans distinction, les criminels qui ont commis des méfaits non seulement à Madagascar mais aussi au niveau international. Pour ce faire, nous souhaitons qu’il n’y ait aucune entrave à son utilisation », a déclaré, pour sa part, Laza Andrianirina, directeur général du BIANCO. Ce dernier qui n’a pas manqué d’encourager les citoyens à la dénonciation ou à la présentation de dossiers de preuves qui peuvent constituer de base d’investigation dans les cas de corruption avérés.

Sandra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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