Publié dans Politique

Famille royale britannique - Sur les traces des deux membres en visite à Madagascar

Publié le vendredi, 09 septembre 2022


La reine Elisabeth II est morte, vive le roi. Son successeur, le roi Charles III, sera officiellement déclaré tel ce samedi à 11 heures, heure londonienne. Ce sera désormais lui à la tête de l’Empire britannique, des quatorze autres nations et du Commonwealth. Ce sera lui la pièce maîtresse de la diplomatie du Royaume-Uni et de ses relations internationales. Y compris celles avec Madagascar.
Ni la défunte reine ni le nouveau roi n’ont jamais foulé le sol malagasy. Par contre, deux membres de la famille royale ont déjà visité l’île de l’océan Indien. En effet, Philip Mountbatten, le duc d’Edinbourg, mari d’Elisabeth II, était venu à Madagascar à l’occasion du colloque international sur l’environnement (1985).
Il était alors président du Fonds mondial pour la nature (WWF). Une partie de sa suite se rendait à Andasibe Moramanga pour apprécier la beauté de la nature du coin. Elle était servie au fameux Buffet de la Gare d’Andasibe au même titre que le fils de l’empereur japonais et de bien d’autres dignitaires. L’époux de la reine, quant à lui, mettait le cap sur le Nord du pays.
En constatant l’ampleur des dégâts causés par la déforestation et les feux, le prince déclarait que les Malagasy étaient en train de commettre un suicide eux-mêmes. Une demi-décennie plus tard, Madagascar avait sa Charte de l’environnement dont la déclinaison est la création des actuelles nouvelles aires protégées, parfois objet de convoitise, de vives disputes violentes voire même meurtrières.
Philip Mountbatten était décédé le 9 avril 2021 en pleine pandémie de coronavirus. La presse internationale a rapporté que sa disparition a durement affecté la reine dont la disparition a soulevé des vagues d’émotions et de marques de sympathie à l’égard du Royaume-Uni et de la famille royale en particulier. A l’instar des dirigeants du monde, le Président Andry Rajoelina a adressé ses condoléances via son compte Tweeter, hier matin.
Anne du Royaume-Uni, fille de la reine Elisabeth II et de Philip Mountbatten, est le deuxième membre de la famille royale qui a visité la Grande île du 23 au 26 octobre 2017. Accompagnée de son époux, le vice-amiral Timothy Laurence, la princesse s’est déplacée à Madagascar dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la signature du Traité d’amitié entre la Grande île et le Royaume-Uni.
Outre le dîner offert au palais d’Etat d’Iavoloha, le couple royal s’est rendu aux sites d’actions sociales soutenues par la Grande-Bretagne, à l’église anglicane Saint-Laurent Ambohimanoro Antanananrivo, dite la Haute Eglise à un moment donné, avant de sillonner le Nord du pays, comme l’avait fait son père.
L’exposition photos « UK in Madagascar. See things differently » qui s’est tenue du 30 août au 9 septembre au Trano Sary à Ambohidahy, sur l’initiative de l’Ambassade britannique en collaboration avec le ministère de la Communication et de la Culture, dépeint au passage la solidité des liens séculaires entre Antananarivo et Londres. La disparition de la reine ne peut donc qu’affecter aussi l’âme malagasy.
M.R.

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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