Publié dans Politique

Diaspora malagasy au Maroc - Rajoelina promet l’installation immédiate d’une ambassade 

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Au lendemain de son arrivée au Maroc, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont rencontré les membres de la diaspora hier à la résidence du consul honoraire de Madagascar à Casablanca. Une communauté qui est essentiellement composée d’étudiants ainsi que de ressortissants malagasy qui habitent au Maroc. Lors d’un bref discours, le Chef de l’Etat a souligné que les étudiants malagasy ont sollicité cette rencontre avec le couple présidentiel.

Il a profité de l’occasion pour encourager ces jeunes et faire part des infrastructures universitaires qui ont été installées par l’Etat ces dernières années. « Nous allons solliciter la coopération avec les Etats – Unis, le Maroc ou encore le Canada afin d’envoyer des enseignants à Madagascar », a déclaré le Président. Le Chef de l’Etat s’est dit particulièrement impressionné par la qualité des infrastructures scolaires au Maroc.

Au cours d’une série de prises de parole, un des représentants des étudiants a évoqué le problème lié à l’absence d’ambassade malagasy au Maroc. Une situation qui engendre des difficultés administratives liées notamment à la confection de passeport, entre autres. A cela s’ajoutent les problèmes financiers comme les allocations de bourses qui sont très basses. Le Président a répondu favorablement à ces nombreuses demandes en promettant, d’emblée, que les procédures liées à la mise en place d’une ambassade au Maroc seront accélérées.

Retour au bercail

Concernant la confection de passeports, le Président annonce l’envoi d’une délégation issue du ministère de l’Intérieur en vue d’une mission spéciale pour une durée d’environ 10 jours pour la délivrance de ce document administratif. Afin de pallier la fuite de cerveau, le Chef de l’Etat a encouragé les jeunes qui ont terminé leurs études à revenir au pays pour mettre leurs savoirs et leurs compétences au service du développement. Leur retour sera entièrement pris en charge par l’Etat qui paiera les billets d’avion. D’ailleurs, certains étudiants ont déjà fait part de leur souhait de rentrer à Madagascar. Le Président Andry Rajoelina a exposé les grandes lignes du Plan Emergence de Madagascar (PEM) dans différents secteurs comme l’industrie, l’énergie, l’entrepreneuriat, les infrastructures entre autres. Des secteurs dans lesquels les étudiants pourraient apporter leur contribution active en tant qu’acteurs du développement et garants de l’avenir du pays.

L’homme fort du pays n’a pas manqué de faire part de la prochaine tenue d’un forum de la diaspora. Un évènement auquel la communauté malagasy au Maroc pourrait participer en ligne.

 

S.R.

Fil infos

  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff