Publié dans Politique

Dénonciation calomnieuse et dénigrement - Plainte contre la responsable de Transparency Madagascar

Publié le mercredi, 23 novembre 2022

Sabotage économique. Tel pourrait être le résumé  de la plainte déposée par le Groupement des Exportateurs de Litchis (GEL) au procureur de la République Anosy contre Ketakandriana Rafitoson, directrice exécutive de Transparency International-Initiative Madagascar (TI-IM). Celle-ci a effectué une sortie médiatique à la veille de l’ouverture de la campagne de litchi à Madagascar pour accuser le GEL de « corruption transnationale, d’accords illicites, de fraude fiscale, de blanchiment et de dissimulation de ces infractions ».

Des lourdes accusations relayées par la presse internationale et le site web de Transparency International. Lancées juste avant le début de  campagne, ces accusations, qualifiées par le GEL dans son communiqué, « d’affirmation gratuite et dénuées de preuve », portent atteinte à la réputation du Groupement et risquent de mettre à mal les exportations de litchi. D’où la réaction du GEL de saisir le tribunal pour demander certainement réparation.

La filière litchi est vitale pour l’économie malagasy en faisant vivre des milliers de personnes et en apportant des devises à l’Etat. Ces dénonciations et dénigrements sans preuves lancés par la directrice exécutive de TI-IM s’avèrent pour le GEL « d’atteintes à l’ordre public économique » et ressentis comme un sabotage dans le but de torpiller la mission du Groupement. C’est à ce dernier, d’après les dossiers officiels, que l’Etat malagasy, par un Arrêté interministériel en 2006 et complété par un autre Arrêté interministériel en 2011, a confié l’organisation de la filière litchi et ce suite à une désorganisation totale constatée lors des campagnes précédentes. A l’époque, des produits ont été refusés par les importateurs et les prix de vente étaient les plus bas. Tout le monde se vante collecteur ou exportateur et s’adonne à des activités non maîtrisées au détriment des vrais professionnels. Le tout dans l’irrespect des normes exigées par l’Union européenne. La filière litchi était à l’agonie et sans cette mesure prise par l’Etat en confiant au GEL sa réorganisation, une mort certaine l’attendait.

Par les propos de Ketakandriana Rafitoson, les 10 années de travail d’organisation, de formation et de mises aux normes, réalisées par le GEL sont menacées. Un coup bas pas très catholique riposté par le Groupement par le dépôt d’une plainte au Parquet d’Anosy.

Hier, selon la communication faite par le TI-IM sur les réseaux sociaux, sa directrice exécutive, Ketakandriana Rafitoson, a été convoquée dans l’après-midi à la police économique suite à la plainte déposée par le GEL.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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