Publié dans Politique

Millenium Challenge Corporation - Le retour de Madagascar accordé

Publié le vendredi, 16 décembre 2022


Bonne nouvelle. Madagascar entre de nouveau  dans le cercle des pays bénéficiaires du Millenium Challenge Corporation (MCC).  Evincée de ce programme de subvention non-remboursable de l’administration américaine  sur les grands projets, la Grande île  a été retenue suite à l’évaluation faite par le Conseil.
La réintégration de Madagascar est loin d’être un hasard ou d’une faveur mais fruit des efforts consentis par le régime actuel.  C’est l’explication  donnée par Alice Patterson Albright, présidente du MCC, lors de sa rencontre avec le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina,  à la dernière journée du 2e sommet USA-Afrique à Washington.  Le MCC a jugé en effet que Madagascar  a rempli les indicateurs de sélection  de son éligibilité. « C’est le fruit du travail effectué depuis l’avènement du régime ainsi que les innovations apportées dans certaines domaines de l’administration telles que la mise en place de l’Open data dans la gestion de la finance publique et  la création de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI).  Les efforts doivent être maintenus ou même améliorés », se réjouit le Président malagasy face à la presse. 
Libertés civiles, contrôle de la corruption, efficacité des pouvoirs publics, Etat de droit et  liberté d’information constituent les critères de sélection en matière de la bonne gouvernance. La notation dans le volet économique est faite sur l’inflation, qualité de la régulation, création d’entreprises, politique commerciale. Le renforcement du capital humain à travers les dépenses dans l’éducation primaire et le taux d’achèvement de l’éducation primaire des filles, figure en pôle position des critères de sélection établi par le Conseil du MCC et du gouvernement américain pour bénéficier dans une période de cinq ans de la subvention non remboursable de 100 à 500 millions de dollars.
La Rédaction

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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