Publié dans Politique

Iavoloha - Le Président de la République invite les officiers à renforcer les efforts

Publié le jeudi, 12 janvier 2023


La journée des officiers a été célébrée hier dans les camps militaires et les institutions de la République. Le Président de la République, à cette occasion, invite les hauts gradés des forces armées à persévérer dans les efforts. « Il faut renforcer les efforts déjà entrepris jusqu’ici », indique Andry Rajoelina, s’exprimant en sa qualité de Chef suprême des armées.  Et ce, lors de la célébration qui s’est tenue au sein du régiment de la garde présidentielle au Palais d’Etat d’Iavoloha hier. « Personnellement, en tant que Chef suprême des armées, je suis prêt à prêter main forte, à soutenir ce qui doit l’être, que cela soit un soutien matériel ou formation, pour permettre de tenir nos missions », a affirmé le numéro Un d’Iavoloha dans son mot de circonstance, avant d’adresser ses encouragements à tous les officiers du pays, rappelant leur devise « Ho an’ny Tanindrazana » ou « Pour la patrie ». Le 12 janvier rappelle une date marquante de l’histoire de l’Académie militaire d’Antsirabe (ACMIL). Il marque la cohésion entre les officiers des forces armées. Outre la Présidence, des célébrations ont eu lieu, à l’ACMIL, à la Primature et au Sénat.
 En ce qui concerne en particulier la Présidence de la République, la journée a été marquée par une cérémonie militaire suivie d’activités physiques aux côtés du ministre de la Défense nationale, le Général de corps d’Armée, Rakotonirina Léon Jean Richard et le Secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale en charge de la Gendarmerie nationale, le Général de corps d’armée, Serge Gellé ainsi que tous les officiers et sous-officiers de la garde présidentielle. Outre redoubler d’efforts, le Président a aussi rappelé que les forces armées et des officiers en particulier, sont « le symbole  de la solidarité, en ce sens qu’ils sont formés de jeunes issus du peuple (…) des quatre coins de l’île et de toutes les Régions (…) de pères et de mères malagasy ». Majoritairement formés par l’ACMIL, une fierté du pays, les officiers, dit-il  « se sont engagés à servir la patrie, pour protéger la population et ses biens, à faire régler la loi, à travailler de bon cœur, et ce, malgré les défis qui parfois se présentent à eux ».
Lalaina A.




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Editorial

  • Souverainisme !
    Le vent souverainiste souffle sur le continent noir, à travers des anciennes colonies françaises. Après les secousses des mouvements indépendantistes des années 50, 60 et 70, le temps des « putschs des colonels », place aux revendications fortement teintées de souverainisme. Des gestes aisément compréhensibles sinon légitimes en réponse à la récurrente attitude controversée du colonisateur qui, dans les faits, voulait à tout prix maintenir dans le sillage colonial voire du néo-colonialisme les Etats supposés être indépendants. Dans certains cas, garder sciemment une partie du territoire libéré du joug colonial dans le giron territorial de l’ancienne puissance coloniale. D’autres formes de mouvement souverainiste apparaissent aussi : le souverainisme alimentaire et financier.

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