Publié dans Politique

Embuscades de la Gendarmerie sur la RN4 - 5 coupeurs de route meurent sous les tirs

Publié le jeudi, 16 février 2023

Le sang a giclé ! Mercredi dernier, la Gendarmerie a déclenché une opération sur la RN4, près de Maevatanàna, là où un gang formé de coupeurs de route a souvent semé la terreur. Ses cibles : des taxis-brousse qui empruntent cet axe national. Des usagers, par dizaine, ont été dévalisés et se sont fait délester de leurs liquidités et de leurs effets dont les téléphones. Résultat de cette action musclée des Forces de l’ordre : cinq bandits armés tombaient sous leurs balles lors d’un guet-apens. En réalité, ces coupeurs de route tombaient d’abord les uns après les autres dans le piège que les gendarmes leur ont tendu. Mais ces brigands ont ensuite tenté de prendre la fuite, ayant obligé ainsi les gendarmes à utiliser les grands moyens, c’est-à-dire leur élimination, non sans que les Forces ne les aient sommés à arrêter de courir, et se rendre auprès d’elles.

Ces coups de filet auraient démarré le 11 février dernier lorsque des habitants de Maevatanàna ont signalé à la Gendarmerie la présence d’un suspect, qui a rôdé, sinon erré en moto sur la RN4. Sans attendre longtemps, la Gendarmerie a dépêché ses éléments à l’endroit indiqué où la moto suspecte fut repérée. Les membres des Forces ont immobilisé la moto pour soumettre ensuite celui qui le pilotait à un contrôle d’identité de routine. Une observation du contenu du téléphone du suspect a permis aux gendarmes de faire la conclusion que celui-ci a été en contact permanent et systématique avec les coupeurs de route.

Sans autre forme de procès, les gendarmes l’ont arrêté sur- le- champ avant de l’emmener à leur poste pour l’interroger. Effectivement, le suspect a fait un aveu et a fini par indiquer aux enquêteurs la piste de ses complices, tous des spécialistes du braquage des véhicules de transport sur la RN4. La Gendarmerie a obligé l’homme à l’aider à retrouver le reste de la bande. Ce fut chose faite. Car une autre embuscade a permis aux Forces de sécurité et de défense de mettre deux autres suspects dans leur filet. 

A leur tour, les deux larrons ont montré la piste des trois autres membres du gang, mais surtout aussi l’endroit où leurs armes ont été cachées. Mais c’était à partir de ce moment que les arrestations ont pris une tournure sanglante à cause de la tentative des cinq suspects, finalement réunis, pour s’évader. Outre leur élimination, la Gendarmerie a saisi également les armes qu’ils ont utilisées dont un fusil de calibre 12, un fusil de chasse, enfin une arme à feu de fabrication artisanale. Pour l’heure, la Gendarmerie, qui n’hésite pas à considérer un véritable réseau, devrait poursuivre encore le ratissage de cette localité et de ses environs pour tenter de retrouver les autres membres de ce gang, encore en liberté.

 

Franck R.  

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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