Ces coups de filet auraient démarré le 11 février dernier lorsque des habitants de Maevatanàna ont signalé à la Gendarmerie la présence d’un suspect, qui a rôdé, sinon erré en moto sur la RN4. Sans attendre longtemps, la Gendarmerie a dépêché ses éléments à l’endroit indiqué où la moto suspecte fut repérée. Les membres des Forces ont immobilisé la moto pour soumettre ensuite celui qui le pilotait à un contrôle d’identité de routine. Une observation du contenu du téléphone du suspect a permis aux gendarmes de faire la conclusion que celui-ci a été en contact permanent et systématique avec les coupeurs de route.
Sans autre forme de procès, les gendarmes l’ont arrêté sur- le- champ avant de l’emmener à leur poste pour l’interroger. Effectivement, le suspect a fait un aveu et a fini par indiquer aux enquêteurs la piste de ses complices, tous des spécialistes du braquage des véhicules de transport sur la RN4. La Gendarmerie a obligé l’homme à l’aider à retrouver le reste de la bande. Ce fut chose faite. Car une autre embuscade a permis aux Forces de sécurité et de défense de mettre deux autres suspects dans leur filet.
A leur tour, les deux larrons ont montré la piste des trois autres membres du gang, mais surtout aussi l’endroit où leurs armes ont été cachées. Mais c’était à partir de ce moment que les arrestations ont pris une tournure sanglante à cause de la tentative des cinq suspects, finalement réunis, pour s’évader. Outre leur élimination, la Gendarmerie a saisi également les armes qu’ils ont utilisées dont un fusil de calibre 12, un fusil de chasse, enfin une arme à feu de fabrication artisanale. Pour l’heure, la Gendarmerie, qui n’hésite pas à considérer un véritable réseau, devrait poursuivre encore le ratissage de cette localité et de ses environs pour tenter de retrouver les autres membres de ce gang, encore en liberté.
Franck R.