Publié dans Politique

Transparence et plafonnement des dépenses de campagnes - Nécessité d’approfondir le débat

Publié le mardi, 28 février 2023
Transparence et plafonnement des dépenses de campagnes - Nécessité d’approfondir le débat Photo d'illustration



La transparence et le plafonnement des dépenses des campagnes électorales. C’est le sujet qui a été abordé durant une conférence-débat qui s’est tenue hier à Faravohitra. A l’initiative de la société civile, cette rencontre a vu la participation de la société civile, d’un parti au sein du pouvoir, d’un autre issu de l’Opposition et de la commission de contrôle du financement de la vie politique. La ministre de la Communication et de la Culture, porte-parole du Gouvernement et non moins présidente du parti politique Freedom, membre à part entière de la coalition présidentielle Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a représenté à cette occasion un parti au sein du pouvoir.  Julien Randriamorasata, membre du bureau politique du Tiako i Madagasikara, représentait lui, un parti de l’Opposition. Le débat intervient dans un contexte pré-électoral à Madagascar. L’élection présidentielle est projetée se tenir au mois de novembre prochain selon la proposition de calendrier élaborée par la Commission électorale nationale indépendante et validée par la Haute Cour constitutionnelle. L’occasion pour chaque partie de préciser son positionnement par rapport à ce sujet délicat.
Notons en effet que chaque campagne électorale est depuis une vingtaine d’années maintenant synonyme de dépenses colossales dans le pays. Une habitude commencée lors de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2002. L’utilisation d’hélicoptère, les meetings, de teeshirts, et autres goodies à l’effigie d’un candidat, ont commencé avec le candidat Marc Ravalomanana. Le patron de Tiko avait à l’époque injecté plusieurs milliards d’ariary dans sa campagne sur des fonds obtenus sans doute des impôts non payés par son entreprise durant les années précédant l’élection présidentielle de l’époque. En tout cas, pour un observateur, le réaménagement du cadre légal et réglementaire régissant la transparence et le plafonnement des dépenses de campagnes est certes nécessaire mais il faut en débattre de manière sereine et républicaine. Il appelle à l’ouverture de larges discussions et de consultations qui doivent être aussi inclusives et consensuelles que possibles. Histoire que la réforme en question soit aussi profitable aux gens du pouvoir que ceux de l’Opposition. Une réforme inclusive et consensuelle permettra par ailleurs d’éviter que les textes n’aient des visées politiques cachées. Notamment celui d’entraver la candidature d’un ou deux candidats en particulier. Ce fut par exemple le cas en 2002 ou encore en 2019. Du temps doit ainsi être pris pour l’élaboration de la réforme.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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