Le détournement des dons et d’investissement est sanctionné par la loi. Cependant, beaucoup de citoyens et des bénéficiaires ont avancé être victimes d’escroquerie ou d’abus lors de la distribution des dons ou la réparation des investissements. Face à cette situation, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme encourage ces derniers à porter plainte, avec des pièces justificatives à l’appui.
Selon le directeur général de la protection sociale au ministère de la Population, Ghisbert Rivomanana, jusqu’à présent, aucun cas avéré de détournement des avantages des bénéficiaires du projet Filets sociaux de sécurité (FSS) n’a été reçu par son département.
D’ailleurs, le Fonds d’intervention pour le développement (FID) est strict quant à la surveillance des investissements ainsi que la mise en œuvre du projet, soutient-il durant l’ouverture officielle de la semaine FSS Analamanga, hier. Par contre, les plaignants devraient apporter une preuve pour une enquête. La semaine de la protection sociale, pour la Région d’Analamanga est célébrée depuis hier au Parvis de l’hôtel de ville à Analakely. Le but de cette activité est d’informer les habitants de la Région d’Analamanga sur le projet. Il y a aussi une concertation pour mettre à jour la politique de protection sociale.
Outre une exposition des bénéficiaires ainsi que des conférences, les acteurs ont reçu des certificats de reconnaissance.
Résilience des familles bénéficiaires
Cet événement marque aussi la fin du projet « Filets sociaux de sécurité » pour Antananarivo dont le projet « Mijoro sy Milofo ». 30 000 ménages à Analamanga ont bénéficié de ce projet.
Le projet FSS est lancé en 2016. Il vise à soutenir les familles vulnérables et à les accompagner vers un avenir meilleur. 1 355 500 familles issues de 15 Districts en sont les bénéficiaires. D’ici septembre 2023, le ministère se concentrera sur un nouveau projet dénommé « Filet de sécurité et résilience ».
Anatra R.