La restauration a également été décriée. La basketteuse dit : « On a été très mal nourris, on n’a pas mangé à notre faim. Il y a notamment un athlète de la lutte ayant perdu deux kilos et qui a perdu sa finale à cause de cela, car il n’avait pas assez d’énergie pour combattre. Aujourd’hui, les basketteuses, avant notre quart de finale face au RD Congo, on a mangé notre dernier repas à huit heures du matin. Et personne ne nous a donné à manger. Et donc on aimerait faire une réclamation (…) et avoir ce qu’on mérite en tant qu’athlètes ».
Des échos de Kinshasa rapportent que la délégation malgache n’est pas la seule à être victime de ces faux pas dans l’organisation. Outre l’hébergement et la restauration, des couacs auraient aussi été remarqués dans l’organisation même des épreuves.
Si l’énergie a fait défaut à certains, l’envie et l’engouement sont restés indemnes. Preuve en est, la sélection malgache de basketball a infligé une défaite au pays hôte lors du match de quart de finale cité plus haut, pour se qualifier pour la demi-finale au cours de laquelle elles affronteront le Sénégal. Pareil, la hurdleuse Sidonie Fiadanantsoa a remporté la médaille d’or sur le 100 m haies.
Depuis ce coup de gueule, la situation sur place a évolué pour les représentants du pays. Des discussions ont été menées avec les organisateurs. Cela a permis de débloquer les problèmes évoqués. La délégation malgache est hébergée, véhiculée et satisfaite des conditions d’accueil. Mis à part des légers impairs, la situation est optimum pour les jeunes malgaches. « On remercie la présidence. Nous mangeons à notre faim », se réjouit Kristina Rakotobe dans une vidéo publiée sur Twitter hier.
Il est à noter que 2500 athlètes et artistes, issus de différents pays dont Madagascar avec une grosse soixantaine de jeunes, prennent part à ces neuvièmes Jeux de la Francophonie qui vont se clôturer dimanche. Initialement prévus en 2022, ils ont été décalés à cause de la pandémie du Coronavirus
Recueillis par L.A.