Publié dans Politique

Outrage à magistrat - Raïssa fixée sur son sort lundi

Publié le jeudi, 17 août 2023

Décidément, l'affaire dite "Raïssa" n'est pas prête de se terminer. Pas plus tard qu'hier, Raïssa Razaivola, de son vrai nom, a dû affronter de nouveau son procès, le énième du genre, à la salle 1 du Tribunal d'Anosy. Manque de pot, ni le public, encore moins la presse n'ont pas eu le droit d'y assister. Donc, pas de photographie, non plus. Il s'agissait d'un procès à huis clos de Raïssa. Le problème, c'est qu'il n'y avait aussi aucune possibilité pour tenter au moins de savoir le mobile qui a poussé le juge à prendre cette décision.

Néanmoins, c'était par bribes que nous avons appris que le verdict sur cette affaire sera prononcé, lundi prochain. 

C'est également sur le tas que nous avons su que Raïssa aurait eu à répondre de ses actes de son accusation pour outrage envers un magistrat. Mais là aussi, on ignore de quel juge s'agit-il ? D'aucun ne peut s'empêcher de s'interroger, est-ce le procureur que l'accusée a cité nommément en même temps qu'un haut fonctionnaire, ou bien s'agit-il de quelqu'un d'autre ? Seul l'après-verdict de lundi prochain saura probablement apporter la réponse. 

Mais revenons à l'ambiance qui a régné au terme de ce procès de Raïssa à Anosy, vers la fin de l'après-midi, hier. 

Car au bout de plus d'une heure de débats à l'audience, on a pu finalement voir Raïssa sortir de la salle 1, et sous bonne garde. L'endroit grouillait de gardes pénitentiaires et de gendarmes.

 Sans tarder un instant, et puisqu'il n'y avait d'ailleurs aucun journaliste pour interviewer Raïssa, l'équipée s'est dirigée rapidement vers la sortie dotée d'un système de détecteurs de métaux, et qui donne sur le parking situé à l'Est du Palais de Justice. Là, le véhicule qui devait mener Raïssa à Antanimora attendait déjà, moteur au ralenti.

Pour l'anecdote, et pour prouver que ce procès était hautement surveillé, un inconnu qui s'est hasardé à prendre encore Raïssa en photo, s'était vu confisquer du coup son portable par les gendarmes, qui l'ont obligé à effacer sur- le- champ les images prises.

En attendant, l'accusée purge encore une peine de 7 ans de travaux forcés pour une autre affaire, concernant cette fois-ci une tentative de meurtre, et croupit à la maison centrale d'Antanimora.

 

Franck R.

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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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