Publié dans Politique

Manœuvre du HVM et du MMM - La riposte des sénateurs IRD

Publié le vendredi, 08 septembre 2023


Une stratégie de déstabilisation. C'est l'expression choisie par les parlementaires de la majorité au sein du Sénat pour dénoncer les agissements récents de certains partis de l'Opposition ayant des candidats déclarés à l'élection présidentielle. Au travers d'une déclaration lue par le sénateur Tsiebo Mahaleo, hier en fin de soirée à Anosy, les sénateurs IRD dénoncent en effet une stratégie de déstabilisation menée par des personnes "jouant avec la politique" et des "pseudos-candidats à l'élection présidentielle". Et eux de dénoncer et de condamner ainsi avec la plus grande force ce qu'ils considèrent comme une "velléité d'interpréter les lois en vigueur en faveur des stratégies politiques, pour influencer la population". Une manière pour eux de répondre aux partis d'opposition et leurs candidats qui ont déposé des requêtes auprès de la Haute Cour constitutionnelle dans la journée d'hier pour demander l'invalidation de la candidature de Andry Rajoelina, l'actuel Chef de l'État, arguant comme toujours la perte de nationalité de celui-ci.
Les membres de la Chambre haute du Parlement répondent à cet égard que l'article 42 du Code de nationalité, base des requêtes de ces candidats, est contraire à la Constitution. Cette disposition indique que "perd la nationalité malgache, le Malgache qui acquiert volontairement une nationalité étrangère". Elle est discriminatoire et constitue «une entrave au droit de vote et d'éligibilité», notent les parlementaires. Ils affirment que cet article ne peut être appliqué et n'est pas applicable en vertu de l'article 165 de la Constitution, dans le chapitre des dispositifs transitoires qui dit que "La législation en vigueur demeure applicable en toutes ses dispositions non contraires à la présente Constitution". Les sénateurs IRD qui ont, dans cette ligne d'idée, déposé une requête auprès de la HCC, aux fins de contrôle de constitutionnalité de cet article 42 du code de la nationalité, hier tard dans la soirée.

La Rédaction

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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