Publié dans Politique

Renonciation à l’intérim du Président - Herimanana Razafimahefa sort du silence

Publié le mercredi, 13 septembre 2023


A moins d’une semaine après la remise de sa lettre de renonciation auprès de la Haute Cour constitutionnelle, le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa, est sorti du silence dans la soirée d’hier à Anosikely. Au cours d’une conférence de presse accompagnée d'une déclaration signée de ses mains, le numéro un du perchoir de Chambre haute a confirmé sa décision de renoncer au poste de Président de la République par intérim. Au cours de la déclaration, il fut entouré de ses homologues sénateurs afin de répondre « à la polémique véhiculée en ce moment ». Ainsi, il a fait part de l’envoi d’une lettre de renonciation à la HCC à la date du 8 septembre dernier et dans laquelle il fait part de sa décision de refuser le fauteuil présidentiel pour « des raisons personnelles ». Sur cette lancée, il déclare que « il n’y a nul besoin de crise ou de déstabilisation dans le pays ». Plus tôt dans la matinée, une dizaine de candidats à la course pour la magistrature suprême du pays avait déclaré remettre en doute cette renonciation du président du Sénat et par la même occasion, la décision de la HCC de confier le pouvoir pour une gestion collégiale par le Gouvernement.
Concernant sa rencontre avec les dix candidats en question dans l’après-midi, il assure que ce fut en sa qualité de numéro un de la Chambre haute et dans un souci de préserver le dialogue avec toutes les forces vives.
Sur cette lancée, Herimanana Razafimahefa lance un appel à l’endroit des candidats à la présidentielle ainsi qu’à l’ensemble des acteurs politiques malagasy de « considérer avant tout l’intérêt supérieur de la Nation et se focaliser sur les élections, au lieu de provoquer des troubles qui ne pourraient apporter rien de bon pour Madagascar ». Enfin, le président du Sénat appelle la population malagasy à rester calme et à se fier à l’avancée du processus électoral en vue de l’élection d’un Président qui dirigera le pays dans les cinq prochaines années.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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