Publié dans Politique

Renonciation à l’intérim du Président - Herimanana Razafimahefa sort du silence

Publié le mercredi, 13 septembre 2023


A moins d’une semaine après la remise de sa lettre de renonciation auprès de la Haute Cour constitutionnelle, le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa, est sorti du silence dans la soirée d’hier à Anosikely. Au cours d’une conférence de presse accompagnée d'une déclaration signée de ses mains, le numéro un du perchoir de Chambre haute a confirmé sa décision de renoncer au poste de Président de la République par intérim. Au cours de la déclaration, il fut entouré de ses homologues sénateurs afin de répondre « à la polémique véhiculée en ce moment ». Ainsi, il a fait part de l’envoi d’une lettre de renonciation à la HCC à la date du 8 septembre dernier et dans laquelle il fait part de sa décision de refuser le fauteuil présidentiel pour « des raisons personnelles ». Sur cette lancée, il déclare que « il n’y a nul besoin de crise ou de déstabilisation dans le pays ». Plus tôt dans la matinée, une dizaine de candidats à la course pour la magistrature suprême du pays avait déclaré remettre en doute cette renonciation du président du Sénat et par la même occasion, la décision de la HCC de confier le pouvoir pour une gestion collégiale par le Gouvernement.
Concernant sa rencontre avec les dix candidats en question dans l’après-midi, il assure que ce fut en sa qualité de numéro un de la Chambre haute et dans un souci de préserver le dialogue avec toutes les forces vives.
Sur cette lancée, Herimanana Razafimahefa lance un appel à l’endroit des candidats à la présidentielle ainsi qu’à l’ensemble des acteurs politiques malagasy de « considérer avant tout l’intérêt supérieur de la Nation et se focaliser sur les élections, au lieu de provoquer des troubles qui ne pourraient apporter rien de bon pour Madagascar ». Enfin, le président du Sénat appelle la population malagasy à rester calme et à se fier à l’avancée du processus électoral en vue de l’élection d’un Président qui dirigera le pays dans les cinq prochaines années.
La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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