Publié dans Politique

Conjoncture politique - La HCC s’explique et rappelle à l’ordre 

Publié le mardi, 19 septembre 2023

Enième éclaircissement ! Une fois de plus, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) s’est exprimée face à la tension politique qui prévaut dans le pays dans une déclaration publiée sur son site officiel, hier. Ainsi, les hauts magistrats d’Ambohidahy reviennent sur le transfert de fonctions de Chef de l’Etat par intérim à un Gouvernement collégial, indiqué dans la décision n°12-HCC/D3 du 9 septembre 2023.

D’après la HCC, elle s’est référée à l’article 52 de la Constitution alinéas 2 et 3 qui stipule que « Dès la constatation de vacance de la Présidence, les fonctions du Chef de l’Etat sont exercées par le président du Sénat. En cas d’empêchement du président du Sénat constaté par la Haute Cour constitutionnelle, les fonctions du Chef de l’Etat sont exercées collégialement par le Gouvernement ». D’où la décision de la HCC de confier les fonctions de Chef de l’Etat au Gouvernement collégial. La Cour de souligner, par la même occasion, qu’aucun article de la Constitution ne prévoit le transfert des pouvoirs du Président de la République à une personne ou à un organe autre que le Gouvernement collégial en cas d’empêchement du président du Sénat, sous quelque forme que ce soit, au risque de sortir du cadre constitutionnel.

De la précision à l’interpellation 

Cette éminente instance judiciaire ne manque pas de rappeler que les fonctions du Gouvernement collégial sont différentes de celles du Gouvernement exerçant ses attributions dévolues par la Constitution dans le cadre de la gestion des affaires de l’Etat. Ainsi, les membres du Gouvernement ne bénéficient nullement du « statut de Chef d’Etat ».

Et enfin, la HCC revient sur son fonctionnement et ses attributions notamment le traitement du contentieux électoral et la proclamation des résultats officiels des élections présidentielles. La Haute Cour saisit cette occasion pour appeler toutes les institutions et les organes administratifs ainsi que la Société civile à « exercer leurs rôles conformément aux lois en vigueur ». Pour la HCC, la balle est dans le camp du peuple malagasy qui est « source de tout pouvoir » et auquel appartient la souveraineté d’élire ses dirigeants. Une manière pour cette institution de marteler que les élections sont la seule issue.

 

La Rédaction 

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff