Publié dans Politique

Circulation - Le processus de construction du fly- over bien entamé

Publié le jeudi, 02 novembre 2023


Les travaux d’aménagement du fly- over « Anosizato » croisement de la RN1 et la RN58A se poursuivent. Les dix derniers mois ont été consacrés aux études. Menées par un cabinet malien et débutées au mois de janvier dernier, celles-ci sont bouclées.  Il s’agit des études d’avant-projet détaillé, d’étude d’impact environnemental et l’élaboration du dossier d’appel d’offres, selon les explications.  Le dossier d’appel d’offres a été lancé au mois de septembre dernier. Les responsables au sein de la commission d’appel d’offres procèdent actuellement au dépouillement des offres reçues. Le nom de l’entreprise retenue devrait être connu incessamment. D’après les explications, la procédure d’expropriation suit en parallèle son cours. L’évaluation des biens est l’étape actuelle sur laquelle se planchent les responsables.
Pour rappel, le projet consiste à construire un fly - over (échangeur) au niveau de l’intersection de la Route nationale n°1 et la Route nationale n°58A, avec des transformateurs dans les quatre directions et un nouveau pont parallèle au pont actuel sur la rivière « Ikopa » d’une part, et d’autre part, la réhabilitation de la route nationale n° 58A sur une distance de 8,5km.
Concrètement, les travaux de construction de l’échangeur à Anosizato sont subdivisés en plusieurs activités à savoir la construction d’un fly-over d’une longueur de 183 m, la construction de 4 rampes d’échangeur d’une longueur de 300 m, la construction de 4 bretelles de longueur de 545 m, la construction de deux ponts sur le fleuve Ikopa d’une longueur de 88 m de chaque. L’aménagement de la RN1 en 2x2 de 1,8km, la réhabilitation de la RN58A en 2 voies sur une longueur totale de 8,5 km constituent la seconde partie des travaux qui sont prévus durer au total 24 mois.
L’objectif du projet est de fluidifier la circulation des véhicules et également des piétons au niveau du rond-point à Anosizato, trafic qui connaît des encombrements de plus en plus grave au fil des temps. Il s’agit aussi d’avoir une continuité de la circulation entre la ville d’Antananarivo et les quartiers d’Ampitatafika, de Fenoarivo et d’Itaosy, quartiers très populeux et économiquement actifs en périphérie ouest d’Antananarivo. Le BADEA et l’Etat malagasy financent, pour rappel, ce projet.
La rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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