Publié dans Politique

Scrutin présidentiel - Satisfecit des observateurs internationaux

Publié le vendredi, 17 novembre 2023

Les premiers retours des observateurs internationaux viennent de tomber. Des retours qui sont élogieux. Calme, serein, professionnalisme, dans les normes internationales, dans le respect des textes, font en effet partie des mots utilisés par la première fournée des missions d’observation électorale internationale  pour exprimer leur satisfecit quant au bon déroulement du scrutin du 16 novembre. 

En effet, quelques-unes des missions d’observation électorale internationale ont fait une déclaration préliminaire sur le déroulement du scrutin du 16 novembre, hier. Premier à ouvrir le bal, la Mission d'observation de l'Internationale Libérale affirme que concernant le scrutin proprement dit, " malgré les craintes de troubles, la mission a noté le bon déroulement du vote dans le calme et la sérénité dans les bureaux de vote visités sans présence marquée des Forces de défense et de sécurité ". 

" Le scrutin s'est bien déroulé dans son ensemble ", note pour sa part la Mission d'observation des experts électoraux de l'Union des jeunes de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale dirigée par Cyrille Nguigang Nchassep. La Mission considère que le premier tour de l'élection présidentielle s'est déroulée selon "les normes internationales des élections et, conformément aux lois et textes de la République de Madagascar". 

Dans leurs déclarations distinctes, les deux missions soulignent des points positifs tels que la présence effective des membres des bureaux de vote, la présence des délégués des candidats et/ou observateurs électoraux nationaux et internationaux, le démarrage effectif des opérations de vote et la fermeture des bureaux aux heures indiquées, la transparence observée dans les opérations de dépouillement. 

Recommandations 

Cependant, l’IL a noté que le taux de participation est resté faible. La Mission des experts électoraux de UJ-CEMAC condamne quant à elle les appels au boycott par certains partis de l'Opposition estimant que  "le vote est un devoir citoyen et, ces élections présidentielles devront permettre aux malgaches de saisir une fois encore l'occasion d'écrire une belle histoire de leur démocratie chèrement acquise". 

La Mission encourage "toute la classe politique à surmonter les divergences politiques par des voies pacifiques et, à agir résolument pour dénoncer et rejeter sans ambiguïté les incitations à la haine sous quelque forme que ce soit". Dans la partie "recommandations", les deux missions encouragent les citoyens, les partis politiques et les candidats à maintenir le calme et la sérénité observées lors du scrutin jusqu'à la fin du processus.

 L'IL exhorte les candidats à faire preuve de retenue, à utiliser les voies légales pour tout recours éventuel. Cette mission considère comme hautement souhaitable pour l'ancrage de la démocratie et la préservation de la paix et de la stabilité dans le pays de restaurer la confiance entre les acteurs et les institutions et ce avant les prochaines échéances électorales. Pour ce faire, la mission recommande vivement l'ouverture à brève échéance, d'un dialogue politique inclusif pour aplanir les divergences et les conflits. Un dialogue qui pourrait être à l'initiative du Président élu, à entendre les remarques de la mission de l'IL notamment. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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