" Le scrutin s'est bien déroulé dans son ensemble ", note pour sa part la Mission d'observation des experts électoraux de l'Union des jeunes de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale dirigée par Cyrille Nguigang Nchassep. La Mission considère que le premier tour de l'élection présidentielle s'est déroulée selon "les normes internationales des élections et, conformément aux lois et textes de la République de Madagascar".
Dans leurs déclarations distinctes, les deux missions soulignent des points positifs tels que la présence effective des membres des bureaux de vote, la présence des délégués des candidats et/ou observateurs électoraux nationaux et internationaux, le démarrage effectif des opérations de vote et la fermeture des bureaux aux heures indiquées, la transparence observée dans les opérations de dépouillement.
Recommandations
Cependant, l’IL a noté que le taux de participation est resté faible. La Mission des experts électoraux de UJ-CEMAC condamne quant à elle les appels au boycott par certains partis de l'Opposition estimant que "le vote est un devoir citoyen et, ces élections présidentielles devront permettre aux malgaches de saisir une fois encore l'occasion d'écrire une belle histoire de leur démocratie chèrement acquise".
La Mission encourage "toute la classe politique à surmonter les divergences politiques par des voies pacifiques et, à agir résolument pour dénoncer et rejeter sans ambiguïté les incitations à la haine sous quelque forme que ce soit". Dans la partie "recommandations", les deux missions encouragent les citoyens, les partis politiques et les candidats à maintenir le calme et la sérénité observées lors du scrutin jusqu'à la fin du processus.
L'IL exhorte les candidats à faire preuve de retenue, à utiliser les voies légales pour tout recours éventuel. Cette mission considère comme hautement souhaitable pour l'ancrage de la démocratie et la préservation de la paix et de la stabilité dans le pays de restaurer la confiance entre les acteurs et les institutions et ce avant les prochaines échéances électorales. Pour ce faire, la mission recommande vivement l'ouverture à brève échéance, d'un dialogue politique inclusif pour aplanir les divergences et les conflits. Un dialogue qui pourrait être à l'initiative du Président élu, à entendre les remarques de la mission de l'IL notamment.
La Rédaction